Abeille et plume détachée
Loin de la gerbe des rues
Des familles des retraites
Devant tes yeux petit feu
Qui soulève tes paupières
Et qui passe et qui s'en va
Dans le soir limpide et frais
Vers d'autres yeux tout pareils
De plus en plus assombris
De plus en plus achevés
De moins en moins existants.
Paul Éluard, Derniers Poèmes d'Amour
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