Io credo nelle persone, però non credo nella maggioranza delle persone. Anche in una società più decente di questa, mi sa che mi troverò a mio agio e d'accordo sempre con una minoranza. (Nanni Moreti)
Acerca de mim
domingo, 30 de dezembro de 2012
Infanzia
«Vedere la mia infanzia? più di dieci lustri me ne separano e i miei occhi presbiti forse potrebbero arrivarci se la luce che ancora ne riverbera non fosse tagliata da ostacoli d'ogni genere, vere a alte montagne: i miei anni e qualche mia ora.
Il dottore mi raccomandò di non ostinarmi a guardare tanto lontano. Anche le cose recenti sono preziose per essi e sopra tutto le immaginazioni e i sogni della notte prima. Ma un po' d'ordine pur dovrebb'esserci e per poter cominciare ab ovo, appena abbandonato il dottore che di questi giorni e per lungo tempo lascia Trieste, solo per facilitargli il compito, comperai e lessi un trattato di psico-analisi. Non è difficile d'intenderlo, ma molto noioso.
Dopo pranzato, sdraiato comodamente su una poltrona Club, ho la matita e un pezzo di carta in mano. La mia fronte è spianata perché dalla mia mente eliminai ogni sforzo. Il mio pensiero mi appare isolato da me. Io lo vedo. S'alza, s'abbassa... ma è la sua sola attività. Per ricordargli ch'esso è il pensiero e che sarebbe suo compito di manifestarsi, afferro la matita. Ecco che la mia fronte si corruga perché ogni parola è composta di tante lettere e il presente imperioso risorge ed offusca il passato.
Ieri avevo tentato il massimo abbandono. L'esperimento finì nel sonno più profondo e non ne ebbi altro risultato che un grande ristoro e la curiosa sensazione di aver visto durante quel sonno qualche cosa d'importante. Ma era dimenticata, perduta per sempre.»
Il dottore mi raccomandò di non ostinarmi a guardare tanto lontano. Anche le cose recenti sono preziose per essi e sopra tutto le immaginazioni e i sogni della notte prima. Ma un po' d'ordine pur dovrebb'esserci e per poter cominciare ab ovo, appena abbandonato il dottore che di questi giorni e per lungo tempo lascia Trieste, solo per facilitargli il compito, comperai e lessi un trattato di psico-analisi. Non è difficile d'intenderlo, ma molto noioso.
Dopo pranzato, sdraiato comodamente su una poltrona Club, ho la matita e un pezzo di carta in mano. La mia fronte è spianata perché dalla mia mente eliminai ogni sforzo. Il mio pensiero mi appare isolato da me. Io lo vedo. S'alza, s'abbassa... ma è la sua sola attività. Per ricordargli ch'esso è il pensiero e che sarebbe suo compito di manifestarsi, afferro la matita. Ecco che la mia fronte si corruga perché ogni parola è composta di tante lettere e il presente imperioso risorge ed offusca il passato.
Ieri avevo tentato il massimo abbandono. L'esperimento finì nel sonno più profondo e non ne ebbi altro risultato che un grande ristoro e la curiosa sensazione di aver visto durante quel sonno qualche cosa d'importante. Ma era dimenticata, perduta per sempre.»
Italo Svevo, La Coscienza di Zeno
Começos
«Assim é que nunca a filosofia, ao começar qualquer asunto, procede como se esse fosse um começo directo, antes o apresenta como uma derivação, como algo de já demonstrado; a filosofia exige a provação de que o ponto de vista escolhido se impõe como necessário. É a própria filosofia que exige, para o começo, para o conceito da arte, um antecedente, a fim de que esse conceito seja um resultado demonstrado, um ponto de chegada necessário. Podemos dizer que não há, em ciênci, começo absoluto. Por começo absoluto entende-se muitas vezes um começo abstracto, um começo que não passa de começo. Mas sendo a filosofia uma totalidade, como tal tem o seu começo em tudo. Ora, essencialmente, em tudo este começo é um resultado. É preciso conceber a filosofia como um círculo regressando a si mesmo.»
G.W.F. Hegel, Estética
sexta-feira, 28 de dezembro de 2012
Chapitre XVIII
En quelle sorte le temps passé et l'avenir sont présents.
Seigneur, qui êtes toute mon espérance, permettez-moi je vou prie d'approfondir encore davantage cette difficulté, sans que je sois troublé dans l'attention d'esprit que j'y apporte. Je désire de savoir où sont les choses futures et les passées, si l'on peut dire qu'elles sont. Que si cette connaissance est au-dessus de moi, au moins je suis assuré qu'en quelque lieu qu'elles soient, elles n'y sont ni futures ni passées, mais présentes, puisque si elles y sont futures, elles n'y sont pas encore, et que si elles y sont passées, elles n'y sont plus. En quelque lieu donc qu'elles soient, et quelles qu'elles puissent être, elles n'y sont que présentes. Ainsi lorsqu'on nous raconte des choses passées, si on les rapporte selon la vérité, on les tire de la mémoire, non pas les choses mêmes qui sont passées, mais les paroles qu'on a conçues des images de ces mêmes choses, qui en passant par nos sens ont imprimé dans notre esprit comme leurs traces et leurs vestiges. Car mon enfance, laquelle n'est plus, est dans le temps passéqui n'est plus aussi. Mais lorsque ja m'en souviens, et que j'en raconte quelque chose, c'est sans doute dans le temps présent que je considère son image, parce qu'elle est encore dans ma mémoire.
J'avoue, mon Dieu, que j'ignore si c'est de la même sorte qu'on prédit l'avenir, l'image de ce qui n'est point encore étant déjà, et se présentant à notre esprit. Mais je sais bien que nous prévenons souvent par notre pensée nos actions à venir, et que cette préméditation est présente, encore que l'action que nous préméditons ne le soit pas, parce qu'elle n'est pas encore advenue, et qu'elle ne sera que quand nous aurons entrepris, et commencerons de faire cette action que nous avions préméditée, parce qu'alors elle ne sera plus future, mais présente.
En quelque sorte donc qu'arrive ce pressentiment secret des choses futures, on ne saurait voir que ce qui est. Or ce qui est déjà, n'est point à venir, mais présent. Ainsi lorsqu'on dit que l'on voit les choses futures, ce ne saurait être elles-mêmes, puisqu'elles ne sont pas encore; mais c'est peut-être leur cause ou leur signe que l'on voit lesquels sont déjà. Ainsi ce qui donne moyen de prédire les choses à venir, n'est pas à venir, mais présent à ceux qui le voient, et qui s'en servent pour concevoir l'avenir: comme aussi la pensée dont ils les conçoivent est déjà dans leur esprit, quoique ce qu'ils conçoivent et qu'ils prédisent ne soit pas encore.
Entre un si grand nombre de choses qui m'en peuvent fournir des exemples, je veux ici en rapporter un. Lorsque j'aperçois l'aurore, je prévois aussitôt que le soleil va se lever: ce que j'aperçois est présent, et ce que je prédis est à venir, non pas le soleil qui est déjà, mais son lever qui n'est pas encore; et je ne pourrais le prédire si je ne l'imaginais dans mon esprit, ainsi que je fais maintenant lorsque j'en parle. Mais cette aurore même laquelle je vois dans le ciel, n'est pas le lever du soleil, encore qu'elle le précède, ni cette imagination que je conçois dans mon esprit n'est pas non plus ce lever; mais ce sont ces deux choses lesquelles sont présentes, qui me font prédire le lever du soleil qui est à venir. Par conséquent les choses futures ne sont point encore; et si elles ne sont point encore, elles ne sont point; et si elles ne sont point, elles ne peuvent en aucune sorte être vues; mais elles peuvent être prédites par les choses présentes qui sont déjà, et qui sont vues.»
Santo Agostinho, La Création du monde et le Temps
quarta-feira, 26 de dezembro de 2012
Phrase
«Que cette phrase soit isolée entre deux étoiles, on n'est pas forcé d'y voir comme moi tout un roman. J'affirme que j'en étais persuadé, cette phrase se suffisait... se suffisait pour dire l'été 1923 et cette couleur de mon temps d'alors. Différemment on peut considérer dans La Femme française certaines phrases isolées de même, qui sont justifiées si on regarde ce récit comme un roman par lettres, mais où je dois, à la fin des fins, avouer que certaines, dans leur brièveté, constituaient pour moi un récit complet. Un exemple? Eh bien:
Le plombier est venu réparer l'évier.»
Le plombier est venu réparer l'évier.»
Louis Aragon, Je n'ai jamais appris a écrire ou les incipit
sábado, 22 de dezembro de 2012
O Tesouro
Quando me levaram de casa dos meus pais
guardei comigo o meu tesouro. Uma caixa
de cartão, que um elástico fechava, dormia comigo
escondida dentro dos lençóis. Coisas de que
só eu sabia o nenhum valor. O carimbo de
borracha do avô Jaime, um dente meu, de leite, que
eu mesmo arrancara.,
um coral da ilha de Moçambique que me dera
o tio Patuleia, duas moedas com as efígies de
D. Luís e de D. Carlos. Mais umas coisas que
o tempo perdeu na jornada da infância.
Mas uma noite o tesouro
ficou dentro de uma gaveta, não mais o levei para
atravessar comigo a jaula do sono. De
gaveta em gaveta, descubro-o
quando mudo de casa. Não é fácil afastar a caixa
esmaecida onde adormeceu. Primitivo, como os
primeiros princípios da filosofia ou
os primeiros sons de um verso. Hei-de por fim
perdê-lo, como no horizonte se forma e desfaz a
arte poética de um arco-íris.
guardei comigo o meu tesouro. Uma caixa
de cartão, que um elástico fechava, dormia comigo
escondida dentro dos lençóis. Coisas de que
só eu sabia o nenhum valor. O carimbo de
borracha do avô Jaime, um dente meu, de leite, que
eu mesmo arrancara.,
um coral da ilha de Moçambique que me dera
o tio Patuleia, duas moedas com as efígies de
D. Luís e de D. Carlos. Mais umas coisas que
o tempo perdeu na jornada da infância.
Mas uma noite o tesouro
ficou dentro de uma gaveta, não mais o levei para
atravessar comigo a jaula do sono. De
gaveta em gaveta, descubro-o
quando mudo de casa. Não é fácil afastar a caixa
esmaecida onde adormeceu. Primitivo, como os
primeiros princípios da filosofia ou
os primeiros sons de um verso. Hei-de por fim
perdê-lo, como no horizonte se forma e desfaz a
arte poética de um arco-íris.
João Miguel Fernandes Jorge, Termo de Óbidos
terça-feira, 18 de dezembro de 2012
Ouve:
Ouve:
Como tudo é tranquilo e dorme liso;
Claras as paredes, o chão brilha,
E pintados no vidro da janela
O céu, um campo verde, duas árvores.
Fecha os olhos e dorme no mais fundo
De tudo quanto nunca floresceu.
Não toques nada, não olhes, não te lembres.
Qualquer passo
Faz estalar as mobílias aquecidas
Por tantos dias de sol inúteis e compridos.
Não te lembres, nem esperes.
Não estás no interior dum fruto:
Aqui o tempo e o sol nada amadurecem.
Como tudo é tranquilo e dorme liso;
Claras as paredes, o chão brilha,
E pintados no vidro da janela
O céu, um campo verde, duas árvores.
Fecha os olhos e dorme no mais fundo
De tudo quanto nunca floresceu.
Não toques nada, não olhes, não te lembres.
Qualquer passo
Faz estalar as mobílias aquecidas
Por tantos dias de sol inúteis e compridos.
Não te lembres, nem esperes.
Não estás no interior dum fruto:
Aqui o tempo e o sol nada amadurecem.
Sophia de Mello Breyner, Coral
segunda-feira, 17 de dezembro de 2012
Fama
«A Fama é uma coisa muito especial. Um pau arde, porque tem em si matéria para isso, e uma pessoa torna-se famosa, porque nela existe a matéria para isso necessária. A fama não se pode procurar e tudo o que seja persegui-la é vaidade. Decerto pode haver alguém que, mediante um comportamento inteligente e toda a espécie de artifícios, consiga algo como tornar-se afamado. Mas se nesse caso faltar a jóia interior. isso é vaidade e não resiste até ao outro dia. O mesmo se passa com o favor do povo. Ele - Carlos Augusto - não o procurou e não adulou de maneira nenhuma as pessoas; mas o povo amava-o, porque sentia que ele para as pessoas tinha coração.»
Goethe a Eckermann
Goethe a Eckermann
Hugo von Hofmannsthal, Livro dos Amigos
Da verdade.
«Principiante da grande virtude, Rainha Verdade,
Que possas não fazer confinar
Meu pensamento com a rude mentira.
Temor diante da verdade, nascido do prazer sentido junto dela. Pois a primeira apreensão viva desta última num sentido vivo está, como qualquer sentimento puro, sujeita a confusões; de modo que não se erra por culpa própria, nem devido a uma perturbação, mas em virtude do objecto superior, para o qual, de modo proporcional, o sentido é excessivamente fraco.»
Que possas não fazer confinar
Meu pensamento com a rude mentira.
Temor diante da verdade, nascido do prazer sentido junto dela. Pois a primeira apreensão viva desta última num sentido vivo está, como qualquer sentimento puro, sujeita a confusões; de modo que não se erra por culpa própria, nem devido a uma perturbação, mas em virtude do objecto superior, para o qual, de modo proporcional, o sentido é excessivamente fraco.»
Friedrich Holderlin, Fragmentos de Píndaro
domingo, 16 de dezembro de 2012
sábado, 15 de dezembro de 2012
Alexandre da Macedónia
A perfeição, a eternidade, a plenitude
Escorriam da sagrada juventude
Dos teus membros.
A luz bailava em roda dos teus passos
E a ardente palidez da tua divindade
Ergueu-se da pureza dos espaços.
Estreitamente os teus dedos
Para lá das vagas ânsias, incertezas e segredos
Prendiam os dedos da sorte.
E o destino que em nós é caos e luto,
Era em ti verdade e harmonia
Caminho puro e absoluto.
Escorriam da sagrada juventude
Dos teus membros.
A luz bailava em roda dos teus passos
E a ardente palidez da tua divindade
Ergueu-se da pureza dos espaços.
Estreitamente os teus dedos
Para lá das vagas ânsias, incertezas e segredos
Prendiam os dedos da sorte.
E o destino que em nós é caos e luto,
Era em ti verdade e harmonia
Caminho puro e absoluto.
Sophia de Mello Breyner Andresen
quarta-feira, 12 de dezembro de 2012
Eu luminoso não sou
Eu luminoso não sou. Nem sei que haja
Um poço mais remoto, e habitado
De cegas criaturas, de histórias e assombros.
Se no fundo do poço, que é o mundo
Secreto e intratável das águas interiores,
Uma roda de céu ondulando se alarga,
Digamos que é o mar: como o rápido canto
Ou apenas o eco, desenha no vazio irrespirável
O movimento de asas. O musgo é um silêncio,
E as cobras-d'água dobram rugas no céu,
Enquanto, devagar, as aves se recolhem.
Um poço mais remoto, e habitado
De cegas criaturas, de histórias e assombros.
Se no fundo do poço, que é o mundo
Secreto e intratável das águas interiores,
Uma roda de céu ondulando se alarga,
Digamos que é o mar: como o rápido canto
Ou apenas o eco, desenha no vazio irrespirável
O movimento de asas. O musgo é um silêncio,
E as cobras-d'água dobram rugas no céu,
Enquanto, devagar, as aves se recolhem.
José Saramago, Provavelmente Alegria
domingo, 9 de dezembro de 2012
27.
«Só então reparei, pela primeira vez, que não se pode dizer nada de uma mulher; notei como a poupavam quando dela falavam, como se referiam a outras e as descreviam, o ambiente, os locais, os objectos, até a um determinado ponto em que tudo terminava, terminava suave e ao mesmo tempo cuidadosamente como o leve contorno que a envolvia e que jamais fora traçado. Como era ela? perguntei então. Loura, mais ou menos como tu, diziam e enumeravam todo o tipo de pormenores que ainda sabiam; mas, depois, ela tornava-se de novo muito imprecisa, e eu não era capaz de a imaginar. Apenas a podia ver quando a mamã me contava a história que eu repetidamente pedia.»
Rainer Maria Rilke, As Anotações de Malte Laurids Brigge
Poetry
"You often imagine poetry, and perhaps all art, to be a series of things (words, marks, noises, customs) some people don't completely get. But then how are you to explain that most call it wonerful, and that thay use words such as 'foreign' as compliments? Why would anyone call their lack of understanding wonderful? If you don't get a joke, you don't call it wonderful."
Miguel Tamen, What Art is Like, In constant reference to the Alice books
sábado, 1 de dezembro de 2012
Orgulho
«O orgulho é desprovido de alma; e, no entanto, em tudo a imita. As mulheres possuem esse orgulho angélico e bestial, mesmo quando são humildes, rasas, apagadas.
A verdade é que um dia, no Porto, Camilo voltou a encontrar José Augusto. É um desses encontros que decidem de todas as ruminações e de todos os obstáculos a que a razão se vinculou. Sentou-se à mesma mesa do café e trocou opiniões sobre poesia. Camilo escrevia maus versos, mas os maus poetas são em geral bons críticos; porque o que lhes impede a inspiração é a própria impertinência da justiça.»
A verdade é que um dia, no Porto, Camilo voltou a encontrar José Augusto. É um desses encontros que decidem de todas as ruminações e de todos os obstáculos a que a razão se vinculou. Sentou-se à mesma mesa do café e trocou opiniões sobre poesia. Camilo escrevia maus versos, mas os maus poetas são em geral bons críticos; porque o que lhes impede a inspiração é a própria impertinência da justiça.»
Agustina Bessa-Luís, Fanny Owen
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Camilo Castelo-Branco
sábado, 24 de novembro de 2012
Portugal
«Se a História, no sentido restrito de «conhecimento do historiável», é o horizonte próprio onde melhor se percebe o que é ou não é a realidade nacional, a mais sumária autópsia da nossa historiografia revela o irrealismo prodigioso da imagem que os portugueses se fazem de si mesmos. Não nos referimos às simples deformações de carácter subjectivo ou de natureza ideológica, não só por serem inevitáveis, como por não arrastar com elas uma fatal transfiguração no sentido desse irrealismo. O que visamos é mais largo e profundo, pois afecta na raiz a possibilidade mesma de nos compreendermos enquanto realidade histórica. Em lugar da autognose de uma realidade movente mas perfeitamente definida à qual nos referimos com o nome «Portugal», nós historiamos um ser perdido de antemão e que milagre algum de dialéctica poderá reencontrar no fim de uma análise que começou sem ele. As «Histórias de Portugal», todas, se exceptuarmos o limitado mas radical e grandioso trabalho de Herculano, são modelos de «robinsonadas»: contam as aventuras celestes de um herói isolado num universo previamente deserto. Tudo se passa como se não tivéssemos interlocutor. (E esta famosa «forma mentis» reflecte-se na nossa criação literária, toda encharcada de monólogos, o que explica, ao mesmo tempo, a nossa antiga carência de fundo em matéria teatral e romanesca). Esta situação não pode ser objecto de uma simples referência de passagem. Reflecte a estrutura de um comportamento nacional que a obra dos historiadores apenas generaliza e amplia. O que é necessário é uma autêntica psicanálise do nosso comportamento global, um exame sem complacências que nos devolva ao nosso ser profundo ou para ele nos encaminhe ao arrancar-nos as máscaras que nós confundimos com o rosto verdadeiro.»
Eduardo Lourenço, O Labirinto da Saudade
quinta-feira, 22 de novembro de 2012
Estoicismo
«A impassibilidade perante a adversidade e a consciência de o genero humano ser apenas um elemento do todo cosmico constituem factores nucleares do pensamento estóico, cujo objectivo é o de permitir que o Homem se realize através de ascese fundada no conhecimento. O pensamento estóico, devotado a pensar e reordenar o mundo, remete o Homem a pensar-se a si mesmo, à sua profundidade espiritual , a eger-se perante as convulsoes presentes e a incerteza do devir. Nesse sentido, os estóicos são considerados os criadores do Humanismo.»
João Lobo, «O Dito Sentencioso na Ética Mirandina», in Estética e Ética em Sá de Miranda
domingo, 18 de novembro de 2012
A Alliança Iberica
«Postos estes preliminares, resta examinar, mais profundamente, quaes as condições basilares d'essa orientação, iberica, a seguir. Que sentido real tem o exposto, de que devemos, portuguezes e hespanhoes, agir separados e conjuntos? Em que ponto deve haver entre nós separação, e em que ponto combinação de esforços?
A questão é exaggeradamente simples. Devemos ser separados em tudo o que seja problemas nacionaes, juntos em tudo o que seja problemas civilizacionaes. Instituições, costumes, convém que tudo isso seja differente em um, e outro, povo. Orientação perante a Europa, convém que seja em ambos a mesma.
Cousas ha que nos separam nacionalmente: o facto, por exemplo, de sermos um paiz colonial, e o de a Hespanha já o não ser. Conservemos as outras cousas que nos separam: a republica aqui e a monarchia lá (urge que nenhuma sympathia vá de nós para os republicanos hespanhoes, gente aliás, de curtas vistas em materia nacional), o anti-catholicismo entre nós, e entre elles o catholicismo.
Um facto fundamental nos separa; toda a approximação resultará que um de nós ignora a essencia sua, ou ambos a ignoram. Quando da nossa grandeza, de ambos, nós, forçados pelos resultados das descobertas a assumir um imperialismo, fômos tomar uma attitude hespanhola. De ahi a nossa queda sob domnio da Hespanha.
O facto fundamental que nos separa é este: a Hespanha é uma nação composta de varias nacionalidades; nós somos uma nação unitaria, homogenea, tanto quanto é possivel se-lo uma nação que não é mera Andorra ou San Marino.
Resulta d'esta radical differença - á qual a differença fundamental de clima, e portanto de indole, se junta - uma inevitavel logica dessemelhança de instituições. Alli a monarchia é necessaria, a não ser que se queira a Hespanha desfeita nas nacionalidades que a compõem; aqui a republica basta, e torna-se desnecessaria a monarchia, porquanto não temos nada a unificar, o paiz estando, por si, unificado. Só é admisivel a monarchia onde não convém haver republica. Onde uma ou outra pode existir, deve existir a republica, porque é o mais avançado e indisciplinador dos dois systemas.
O inimigo da Iberia é, em primeiro lugar, a França. A alma franceza é fundamentalmente hostil á alma iberica em qualquer das suas formas - salvo, talvez, na catalan.
Combater a formula franceza de civilização deve ser um dos pontos onde se junte o esforço iberico, e claramente se concentre.
A indole profundamente nacionalista da Hespanha oppõe-se ao feitio profundamente cosmopolita de Portugal. Parece haver aqui, já, um elemento que prejudicará toda a conjuncção d eesforços. Mas não é assim. O ieal pode ser commum, a orientação diversa. Convém, mesmo, que assim seja. Só a direcção geral civilizacional deve ser commum á Hespanha e a Portugal. Mais estreita communidade involveria aquella approximação que, como disse, é precisamente uma das cousas a evitar.»
A questão é exaggeradamente simples. Devemos ser separados em tudo o que seja problemas nacionaes, juntos em tudo o que seja problemas civilizacionaes. Instituições, costumes, convém que tudo isso seja differente em um, e outro, povo. Orientação perante a Europa, convém que seja em ambos a mesma.
Cousas ha que nos separam nacionalmente: o facto, por exemplo, de sermos um paiz colonial, e o de a Hespanha já o não ser. Conservemos as outras cousas que nos separam: a republica aqui e a monarchia lá (urge que nenhuma sympathia vá de nós para os republicanos hespanhoes, gente aliás, de curtas vistas em materia nacional), o anti-catholicismo entre nós, e entre elles o catholicismo.
Um facto fundamental nos separa; toda a approximação resultará que um de nós ignora a essencia sua, ou ambos a ignoram. Quando da nossa grandeza, de ambos, nós, forçados pelos resultados das descobertas a assumir um imperialismo, fômos tomar uma attitude hespanhola. De ahi a nossa queda sob domnio da Hespanha.
O facto fundamental que nos separa é este: a Hespanha é uma nação composta de varias nacionalidades; nós somos uma nação unitaria, homogenea, tanto quanto é possivel se-lo uma nação que não é mera Andorra ou San Marino.
Resulta d'esta radical differença - á qual a differença fundamental de clima, e portanto de indole, se junta - uma inevitavel logica dessemelhança de instituições. Alli a monarchia é necessaria, a não ser que se queira a Hespanha desfeita nas nacionalidades que a compõem; aqui a republica basta, e torna-se desnecessaria a monarchia, porquanto não temos nada a unificar, o paiz estando, por si, unificado. Só é admisivel a monarchia onde não convém haver republica. Onde uma ou outra pode existir, deve existir a republica, porque é o mais avançado e indisciplinador dos dois systemas.
O inimigo da Iberia é, em primeiro lugar, a França. A alma franceza é fundamentalmente hostil á alma iberica em qualquer das suas formas - salvo, talvez, na catalan.
Combater a formula franceza de civilização deve ser um dos pontos onde se junte o esforço iberico, e claramente se concentre.
A indole profundamente nacionalista da Hespanha oppõe-se ao feitio profundamente cosmopolita de Portugal. Parece haver aqui, já, um elemento que prejudicará toda a conjuncção d eesforços. Mas não é assim. O ieal pode ser commum, a orientação diversa. Convém, mesmo, que assim seja. Só a direcção geral civilizacional deve ser commum á Hespanha e a Portugal. Mais estreita communidade involveria aquella approximação que, como disse, é precisamente uma das cousas a evitar.»
Fernando Pessoa, Ibéria, Introdução a um Imperialismo Futuro
sexta-feira, 16 de novembro de 2012
71. Hymn to Intellectual Beauty
I
THE AWFUL shadow of some unseen Power | |
Floats though unseen among us,—visiting | |
This various world with as inconstant wing | |
As summer winds that creep from flower to flower,— | |
Like moonbeams that behind some piny mountain shower, | 5 |
It visits with inconstant glance | |
Each human heart and countenance; | |
Like hues and harmonies of evening,— | |
Like clouds in starlight widely spread,— | |
Like memory of music fled,— | 10 |
Like aught that for its grace may be | |
Dear, and yet dearer for its mystery. | |
II
Spirit of BEAUTY, that dost consecrate | |
With thine own hues all thou dost shine upon | |
Of human thought or form,—where art thou gone? | 15 |
Why dost thou pass away and leave our state, | |
This dim vast vale of tears, vacant and desolate? | |
Ask why the sunlight not for ever | |
Weaves rainbows o’er yon mountain-river, | |
Why aught should fail and fade that once is shown, | 20 |
Why fear and dream and death and birth | |
Cast on the daylight of this earth | |
Such gloom,—why man has such a scope | |
For love and hate, despondency and hope? | |
III
No voice from some sublimer world hath ever | 25 |
To sage or poet these responses given— | |
Therefore the names of Demon, Ghost, and Heaven, | |
Remain the records of their vain endeavour, | |
Frail spells—whose uttered charm might not avail to sever, | |
From all we hear and all we see, | 30 |
Doubt, chance, and mutability. | |
Thy light alone—like mist o’er mountains driven, | |
Or music by the night-wind sent | |
Through strings of some still instrument, | |
Or moonlight on a midnight stream, | 35 |
Gives grace and truth to life’s unquiet dream. | |
IV
Love, Hope, and Self-esteem, like clouds depart | |
And come, for some uncertain moments lent. | |
Man were immortal, and omnipotent, | |
Didst thou, unknown and awful as thou art, | 40 |
Keep with thy glorious train firm state within his heart. | |
Thou messenger of sympathies, | |
That wax and wane in lovers’ eyes— | |
Thou—that to human thought art nourishment, | |
Like darkness to a dying flame! | 45 |
Depart not as thy shadow came, | |
Depart not—lest the grave should be, | |
Like life and fear, a dark reality. | |
V
While yet a boy I sought for ghosts, and sped | |
Through many a listening chamber, cave and ruin, | 50 |
And starlight wood, with fearful steps pursuing | |
Hopes of high talk with the departed dead. | |
I called on poisonous names with which our youth is fed; | |
I was not heard—I saw them not— | |
When musing deeply on the lot | 55 |
Of life, at that sweet time when winds are wooing | |
All vital things that wake to bring | |
News of birds and blossoming,— | |
Sudden, thy shadow fell on me; | |
I shrieked, and clasped my hands in ecstasy! | 60 |
VI
I vowed that I would dedicate my powers | |
To thee and thine—have I not kept the vow? | |
With beating heart and streaming eyes, even now | |
I call the phantoms of a thousand hours | |
Each from his voiceless grave: they have in visioned bowers | 65 |
Of studious zeal or love’s delight | |
Outwatched with me the envious night— | |
They know that never joy illumed my brow | |
Unlinked with hope that thou wouldst free | |
This world from its dark slavery, | 70 |
That thou—O awful LOVELINESS, | |
Wouldst give whate’er these words cannot express. | |
VII
The day becomes more solemn and serene | |
When noon is past—there is a harmony | |
In autumn, and a lustre in its sky, | 75 |
Which through the summer is not heard or seen, | |
As if it could not be, as if it had not been! | |
Thus let thy power, which like the truth | |
Of nature on my passive youth | |
Descended, to my onward life supply | 80 |
Its calm—to one who worships thee, | |
And every form containing thee, | |
Whom, SPIRIT fair, thy spells did bind | |
To fear himself, and love all human kind.
Percy Bysshe Shelley (1792-1822)
|
quinta-feira, 15 de novembro de 2012
My November Guest
My Sorrow, when she's here with me,
Thinks these dark days of autumn rain
Are beautiful as days can be;
She loves the bare, the withered tree;
She walks the sodden pasture lane.
Her pleasure will not let me stay.
She talks and I am fain to list:
She's glad the birds are gone away,
She's glad her simple worsted grady
Is silver now wuth clinging mist.
The desolate, deserted trees,
The faded earth, the heavy sky,
The beauties she so ryly sees,
She thinks I have no eye for these,
And vezes me for reason why.
Not yesterday I learned to know
The love of bare November days
Before the coming of the snow,
But it were vain to tell he so,
And they are better for her praise.
Thinks these dark days of autumn rain
Are beautiful as days can be;
She loves the bare, the withered tree;
She walks the sodden pasture lane.
Her pleasure will not let me stay.
She talks and I am fain to list:
She's glad the birds are gone away,
She's glad her simple worsted grady
Is silver now wuth clinging mist.
The desolate, deserted trees,
The faded earth, the heavy sky,
The beauties she so ryly sees,
She thinks I have no eye for these,
And vezes me for reason why.
Not yesterday I learned to know
The love of bare November days
Before the coming of the snow,
But it were vain to tell he so,
And they are better for her praise.
Robert Frost
quarta-feira, 7 de novembro de 2012
Sexto Passeio
«Não existem em nós movimentos maquinais cuja causa não possamos encontrar no nosso coração, se nele a soubermos procurar. Ontem, ao passar pelo boulevard para ir colher plantas ao longo do Bièvre, para os laos de Gentilly, fiz um desvio à direita nas proximidades da porta de Enfer e, embrenhando-me nos campos, segui pela estrada de Fontainebleu até atingir as colinas que bordejam o pequeno ribeiro. Tal itinerário era em si mesmo, totalmente indiferente mas, lembrando-me de que já por diversas vezes fizera maquinalmente o mesmo devio, procurei a causa em mim mesmo, e não pude deixar de me rir quando acabei por descobri-la.»
Jean-Jacques Rousseau, Os Devaneios do caminhante solitário
terça-feira, 6 de novembro de 2012
Désespoir
The seasons send their ruin as they go,
For in the spring the narciss shows its head
Nor withers till the rose has flamed to red,
And in the autumn purple violets blow,
And the slim crocus stirs the winter snow;
Wherefore yon leafless trees will bloom again
And this grey land grow green with summer rain
And send up cowslips for some boy to mow.
But what of life whose bitter hungry sea
Flows at our heels, and gloom of sunless night
Covers the days which never more return?
Ambition, love and all the thoughts that burn
We lose too soon, and only find delight
In withered husks of some dead memory.
For in the spring the narciss shows its head
Nor withers till the rose has flamed to red,
And in the autumn purple violets blow,
And the slim crocus stirs the winter snow;
Wherefore yon leafless trees will bloom again
And this grey land grow green with summer rain
And send up cowslips for some boy to mow.
But what of life whose bitter hungry sea
Flows at our heels, and gloom of sunless night
Covers the days which never more return?
Ambition, love and all the thoughts that burn
We lose too soon, and only find delight
In withered husks of some dead memory.
Oscar Wilde
domingo, 4 de novembro de 2012
Olhos
«Os olhos, além disso, dirigem-se para o exterior; são concebidos para olhar e, por consequência, para pôr o homem em comunicação com um mundo multiforme; para evocar nele sentimentos em relação com o que vê e o que se passa diante de si e à sua volta. Mas a verdadeira obra escultural está abstraída dessas relações com os objectos exteriores e encontra-se mergulhada no substancial do seu conteúdo espiritual, em toda a independência, sem dispersão nem complicações resultantes das relações com a realidade exterior. Enfim, o olhar adquire a sua plena significação das expressões do resto da figura, gestos e palavras, embora, como dissemos, ocupe relativamente às outras partes, um lugar à parte, enquanto ponto formal da subjectividade que sintetiza toda a variedade da figura e dos seus acessórios. Ora, tal não é o caso da figura plástica, e é assim que a expressão particular do olhar, não acompanhada de expressões correspondentes do resto da figura ou da sua totalidade, seria inteiramente incompatível com a natureza da obra escultural. Por todas estas razões, a ausência do olhar, longe de ser para a escultura uma causa de inferioridade, uma espécie de privação, é-lhe por assim dizer imposta pelas suas condições intrínsecas, e foi um grande mérito dos antigos ter reconhecido cedo os limites da escultura e permanecerem constantemente fiéis a esta abstracção. Deram assim prova de uma grande inteligência, na plenitude da sua razão e a totalidade da sua intuição. Existem muitas estátuas antigas em que o olhar está concentrado sobre um determinado ponto, como por exemplo naquela, de que já falámos, do fauno contemplando o jovem Baco; o sorriso é cheio de expressão viva, mas, ainda aqui, os olhos não parecem ver, e as estátuas dos deuses propriamente ditas, na simplicidade das suas situações, não apresentam qualquer particularidade indicando uma orientação definitiva no ver o no olhar.»
G .W.F., Hegel, Estética
sábado, 3 de novembro de 2012
Terra
«O homem é um ser telúrico, um ser que pisa a terra. Ele assenta, anda e move-se sobre a terra firme. É esse o seu ponto de apoio e o seu solo; é através dele que recebe o seu ponto de vista; isso determina as suas impressões e o seu modo de ver o mundo. Ele recebe não apenas o seu campo de visão como um ser vivo nascido da terra, e que se movimenta sobre a terra, mas também a forma do seu ir e dos seus movimentos, a sua figura. Consequentemente, chama ao astro sobre o qual vive a "Terra", apesar de, reconhecidamente, no que diz respeito ao perímetro da sua superfície, quase três quartos serem água e apenas um quarto terra, e de também as partes maiores da terra flutuarem nela como ilhas. Desde que sabemos que esta nossa terra tem a figura de uma esfera, falamos, com a maior evidência, do "globo terrestre" e da "esfera terrestre". Acharias esquisito ter de representar um "globo marítimo" ou uma "esfera marítima".
Toda a nossa existência no aquém, a felicidade e a infelicidade, a alegria e o sofrimento, é, para nós, a vida "terrena" e - dependendo do caso - um paraíso terreno ou um vale de lágrimas terreno. É então explicável que, em muitos mitos e lendas nos quais os povos guardaram as suas memórias e experiências mais antigas e profundas, a terra apareça como a grande mãe dos homens. Ela é designada como a mais velha de todas as divindades. Livros sagrados contam-nos que o homem vem da terra e tem de voltar à terra. A terra é o seu fundamento maternal; ele próprio é então um filho da terra. No homem que está consigo ele vê um irmão terreno e um cidadão da terra. Dos quatro elementos tradicionais - terra, água, fogo e ar -, a terra é o elemento que está destinado ao homem e o que mais fortemente o determina. O pensamento de que a existência humana pudesse ser cunhada de um modo igualmente forte por outro dos quatro elementos aparece, à primeira vista, como uma possibilidade apenas fantástica. O homem não é um peixe nem um pássaro, nem, caso tal houvesse, qualquer ser ígneo.»
Toda a nossa existência no aquém, a felicidade e a infelicidade, a alegria e o sofrimento, é, para nós, a vida "terrena" e - dependendo do caso - um paraíso terreno ou um vale de lágrimas terreno. É então explicável que, em muitos mitos e lendas nos quais os povos guardaram as suas memórias e experiências mais antigas e profundas, a terra apareça como a grande mãe dos homens. Ela é designada como a mais velha de todas as divindades. Livros sagrados contam-nos que o homem vem da terra e tem de voltar à terra. A terra é o seu fundamento maternal; ele próprio é então um filho da terra. No homem que está consigo ele vê um irmão terreno e um cidadão da terra. Dos quatro elementos tradicionais - terra, água, fogo e ar -, a terra é o elemento que está destinado ao homem e o que mais fortemente o determina. O pensamento de que a existência humana pudesse ser cunhada de um modo igualmente forte por outro dos quatro elementos aparece, à primeira vista, como uma possibilidade apenas fantástica. O homem não é um peixe nem um pássaro, nem, caso tal houvesse, qualquer ser ígneo.»
Carl Schmitt, Terra e Mar
sexta-feira, 2 de novembro de 2012
After Long Silence
Speech after long silence; it is right,
All other lovers being estranged or dead,
Unfriendly lamplight hid under its shade,
The curtains drawn upon unfriendly night,
That we descant and yet again descant
Upon the supreme theme of Art and Song:
Bodily decrepitude is wisdom; young
We loved each other and were ignorant.
All other lovers being estranged or dead,
Unfriendly lamplight hid under its shade,
The curtains drawn upon unfriendly night,
That we descant and yet again descant
Upon the supreme theme of Art and Song:
Bodily decrepitude is wisdom; young
We loved each other and were ignorant.
W.B. Yeats
quinta-feira, 1 de novembro de 2012
Stanzas for Music
They say that Hope is happiness;
But genuine Love must prize the past,
And Memory wakes the thoughts that bless;
They rose the first - they set the last.
And all that Memory loves the most
Was once our only Hope to be,
And all that Hope adored and lost
Hath melted into Memory.
Alas! it is delusion all;
The future cheats us from afar,
Nor can we be what we recall,
Nor dare we think on what we are.
But genuine Love must prize the past,
And Memory wakes the thoughts that bless;
They rose the first - they set the last.
And all that Memory loves the most
Was once our only Hope to be,
And all that Hope adored and lost
Hath melted into Memory.
Alas! it is delusion all;
The future cheats us from afar,
Nor can we be what we recall,
Nor dare we think on what we are.
Lord Byron
quarta-feira, 31 de outubro de 2012
Liberdade
«... sei distinguir as exigências absurdas das inelutáveis. E absurdo é termos perdido para sempre uma forma de liberdade: a que advém de se possuir um elemento próprio. O peixe, tal como o pássaro e o animal terrestre, têm o seu. Thoreau ainda podia contar com a floresta de Walden - mas onde está hoje a floresta na qual o ser humano prove que pode viver livre, e não limitado pelos rígidos moldes da sociedade?
Sou obrigado a responder: em parte alguma. Se desejo viver livre, é por enquanto necessário que o faça no interior desses moldes. Sei que o mundo é mais forte do que eu. E para resistir ao seu poder só me tenho a mim. O que já não é pouco. Se o número não me esmagar, sou, também eu, um poder. E enquanto me for possível empurrar as palavras contra a força do mundo, esse poder será tremendo, pois quem constrói prisões expressa-se sempre pior do que quem se bate pela liberdade. E no dia em que só o silêncio me restar como defesa, então será ilimitado, pois gume algum pode fender o silêncio vivo.
É este o meu único consolo. Sei que as recaídas no desespero serão profundas e numerosas, mas a lembrança do milagre da libertação leva-me como uma asa a um fim que me inebria: um consolo que seja mais do que apenas isso, e mais vasto que uma filosofia: que seja, enfim, uma razão de viver.»
Sou obrigado a responder: em parte alguma. Se desejo viver livre, é por enquanto necessário que o faça no interior desses moldes. Sei que o mundo é mais forte do que eu. E para resistir ao seu poder só me tenho a mim. O que já não é pouco. Se o número não me esmagar, sou, também eu, um poder. E enquanto me for possível empurrar as palavras contra a força do mundo, esse poder será tremendo, pois quem constrói prisões expressa-se sempre pior do que quem se bate pela liberdade. E no dia em que só o silêncio me restar como defesa, então será ilimitado, pois gume algum pode fender o silêncio vivo.
É este o meu único consolo. Sei que as recaídas no desespero serão profundas e numerosas, mas a lembrança do milagre da libertação leva-me como uma asa a um fim que me inebria: um consolo que seja mais do que apenas isso, e mais vasto que uma filosofia: que seja, enfim, uma razão de viver.»
Stig Dagerman, A Nossa Necessidade de Consolo É Impossível de Satisfazer
domingo, 28 de outubro de 2012
Initium
Les violons mêlaient leur rire au chant des flûtes
Et le bal tournoyait quand je la vis passer
Avec ses cheveux blonds jouant sur les volutes
De son oreille où mon Désir comme un baiser
S'élançait et voulait lui parler sans oser.
Cependant elle allait, et la mazurque lente
Le portait dans son rythme indolent comme un vers,
- Rime mélodieuse, image étincelante, -
Et son âme d'enfant rayonnait à travers
La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts.
Et depuis, ma Pensée - immobile - contemple
Sa Splendeur évoquée, en adoration,
Et dans son Souvenir, ainsi que dans un temple,
Mon Amour entre, plein de superstition.
Et je crois que voici venir la Passion.
Et le bal tournoyait quand je la vis passer
Avec ses cheveux blonds jouant sur les volutes
De son oreille où mon Désir comme un baiser
S'élançait et voulait lui parler sans oser.
Cependant elle allait, et la mazurque lente
Le portait dans son rythme indolent comme un vers,
- Rime mélodieuse, image étincelante, -
Et son âme d'enfant rayonnait à travers
La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts.
Et depuis, ma Pensée - immobile - contemple
Sa Splendeur évoquée, en adoration,
Et dans son Souvenir, ainsi que dans un temple,
Mon Amour entre, plein de superstition.
Et je crois que voici venir la Passion.
Paul Verlaine, Poemes Saturniens
sábado, 27 de outubro de 2012
Il paradiso sui tetti
Sarà un giorno tranquillo, di luce fredda
come il sole che nasce o che muore, e il vetro
chiuderà l'aria sudicia fuori del cielo.
Ci si sveglia un mattino, una volta per sempre,
nel tepore dell'ultimo sonno: l'ombra
sarà come il tepore. Empirà la stanza
per la grande finestra un cielo più grande.
Dalla scala salita un giorno poer sempre
non verranno più voci, né visi morti.
Non sarà necessario lasciare il letto.
Solo l'alba entrerà nella stanza vuota.
Basterà le finestra a vestire ogni cosa
di un chiarore tranquillo, quasi una luce.
Poserà un'ombra scarna sul volto supino.
I ricordi saranno dei grumi d'ombra
appiattati cosí come vecchia brace
nel camino. Il ricordo sarà la vampa
che ancor ieri mordeva negli occhi spenti.
come il sole che nasce o che muore, e il vetro
chiuderà l'aria sudicia fuori del cielo.
Ci si sveglia un mattino, una volta per sempre,
nel tepore dell'ultimo sonno: l'ombra
sarà come il tepore. Empirà la stanza
per la grande finestra un cielo più grande.
Dalla scala salita un giorno poer sempre
non verranno più voci, né visi morti.
Non sarà necessario lasciare il letto.
Solo l'alba entrerà nella stanza vuota.
Basterà le finestra a vestire ogni cosa
di un chiarore tranquillo, quasi una luce.
Poserà un'ombra scarna sul volto supino.
I ricordi saranno dei grumi d'ombra
appiattati cosí come vecchia brace
nel camino. Il ricordo sarà la vampa
che ancor ieri mordeva negli occhi spenti.
Cesare Pavese, Lavorare stanca
quarta-feira, 24 de outubro de 2012
Furniture
«The life of the city: a life in rooms, where one sits, or lies down. Personal distance is ruled by the disposition of furniture. In a living room, there is only one thing to do with another person (besides make love - i.e., go to the bedroom): sit and talk. The life of the living room forces talk upon us, and inhibits the capacity for play and for contemplation.
H concludes: better not to have furniture.»
H concludes: better not to have furniture.»
Susan Sontag, Reborn, Journals & Notebooks, 1947-1963
terça-feira, 23 de outubro de 2012
segunda-feira, 22 de outubro de 2012
407.
«Deus criou-me para criança, e deixou-me sempre criança. Mas por que deixou que a Vida me batesse e me tirasse os brinquedos, e me deixasse só no recreio, amarrotando com mão tão fracas o bibe azul sujo de lágrimas? Se eu não poderia viver senão acarinhado, por que deitaram fora o meu carinho? Ah, cada cada vez que vejo nas ruas uma criança a chorar, uma criança exilada dos outros, dói-me mais que a tristeza da criança o horror desprevenido do meu coração exausto. Doo-me com toda a estatura da vida sentida, e são minhas as mãos que torcem o canto do bibe, são minhas as bocas tortas das lágrimas verdadeiras, é minha a fraqueza, é minha a solidão, e os risos da vida adulta que passa usam-me como luzes de fósforos riscados no estofo sensível do meu coração.»
Fernando Pessoa / Bernardo Soares, Livro do Desassossego
domingo, 21 de outubro de 2012
Camilo
«Camilo, de enxada nas mãos, desenterra a defunta, à luz dos relâmpagos, que lhe gravam, na sombra, a silhueta violadora de sepulcros. Se ele visse, naquele instante, a sua figura amortalhada no clarão fosforescente, fugiria da igreja, apavorado, como se fugisse de si mesmo. Não vê. Continua a cavar, a tirar saibro e detritos de ossos e farrapos, o que sobreexiste do nosso ser... Encontra o corpo. Levanta-lhe o lenço da cara. É ela! É ela, mas não é a imagem da vida que lhe falava; é a imagem da morte silenciosa, a suprema tentação para um temperamento camiliano, de animal e fantasma, deste e do outro mundo...
O que ele ama realmente é a morte. Ama-a na Maria do Adro, como outros amam a vida até numa insignificância ou numa qualquer Maria... Camilo apaixonou-se por dois anjos, porque eram anjos de luar ou de sepulcro. Sim, a morte é a sua noiva. Namoram-se durante sessenta anos. Por fim, casaram-se, de repente. Foram gozar a lua de mel nos Campos Elísios...
Agora, não retira a vista da defunta. Tem-na, viva, na lembrança, e morta dentro de uma campa violada. Martiriza-o, sedu-lo, como viva e morta, duplamente. Também ele é um vivo e um morto, um animal febril e um fantasma contagiado desse lume. E arde, como aquela estrela, por nada. Todo o acto em si começa e finda, está, em si, portanto, absolutamente; e a sua existência, ou passada ou actual, afronta, indestrutível, todos os séculos. O destino de uma cousa é existir ou ter existido. O destino do mármore é ser mármore. Se o mudam numa Vénus de Milo, é um caso formal sem importância ou repercussão no Cosmos.
Camilo, junto do cadáver da donzela, sente ignotas impressões, em que há um requinte tormentoso de prazeres fúnebres. Tais impressões emanam da fundura de um túmulo, o mais profundo dos abismos. Vai dar ao inferno. E é o inferno que, neste momento, lhe queima a fronte, - uma espécie de febre quimérica e terrível. Tritura-lhe os nervos, afinando-os, para que eles ressoem as notas mais agudas do sofrimento, que o sofrimento é a música de Orfeu, em pleno Tártaro; uma arte que tem os seus adoradores.»
O que ele ama realmente é a morte. Ama-a na Maria do Adro, como outros amam a vida até numa insignificância ou numa qualquer Maria... Camilo apaixonou-se por dois anjos, porque eram anjos de luar ou de sepulcro. Sim, a morte é a sua noiva. Namoram-se durante sessenta anos. Por fim, casaram-se, de repente. Foram gozar a lua de mel nos Campos Elísios...
Agora, não retira a vista da defunta. Tem-na, viva, na lembrança, e morta dentro de uma campa violada. Martiriza-o, sedu-lo, como viva e morta, duplamente. Também ele é um vivo e um morto, um animal febril e um fantasma contagiado desse lume. E arde, como aquela estrela, por nada. Todo o acto em si começa e finda, está, em si, portanto, absolutamente; e a sua existência, ou passada ou actual, afronta, indestrutível, todos os séculos. O destino de uma cousa é existir ou ter existido. O destino do mármore é ser mármore. Se o mudam numa Vénus de Milo, é um caso formal sem importância ou repercussão no Cosmos.
Camilo, junto do cadáver da donzela, sente ignotas impressões, em que há um requinte tormentoso de prazeres fúnebres. Tais impressões emanam da fundura de um túmulo, o mais profundo dos abismos. Vai dar ao inferno. E é o inferno que, neste momento, lhe queima a fronte, - uma espécie de febre quimérica e terrível. Tritura-lhe os nervos, afinando-os, para que eles ressoem as notas mais agudas do sofrimento, que o sofrimento é a música de Orfeu, em pleno Tártaro; uma arte que tem os seus adoradores.»
Teixeira de Pascoaes, O Penitente
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Camilo Castelo-Branco,
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sábado, 20 de outubro de 2012
Liberdade
«Ora, a liberdade não está ligada obrigatoriamente a um conteúdo determinado. Não é livre o homem que pensa isto e não pensa aquilo ou o que faz em cadeiras em lugar de fabricar caixas de fósforos. É livre o homem que sustenta com não importa que conteúdo um tipo de relação, o qual a sua consciência reconhece como não contrário ao exercício da sua vontade. Em sentido absoluto nenhum homem é livre pois a consciência é permanentemente consciência de mundo, acção sempre inscrita num horizonte inalienável e jamais o homem poderá ser aquele que lava as mãos sem sujar a água onde as lava. Mas a liberdade nós a definimos relativamente, dentro de um horizonte humanizado, no interior das suas possibilidades. Nesse sentido a liberdade é definida pela auto-transparência, pelo sentimento de uma proximidade entre o nosso ser e o nosso fazer, cuja expressão-limite e a única pura é o próprio amor. O homem do amor é sempre um homem livre.
Ora, nada impede um ortodoxo de ser um homem de um tal amor. Ao contrário, tudo o impele a sê-lo e na realidade não será um autêntico ortodoxo se não for o homem desse amor a uma verdade na qual consente em se perder por se reconhecer nela a sua própria verdade. Quem quer salvar a sua alma perdê-la-á. O amor é sempre esta perda e esta salvação, todo e qualquer amor desde o mais simples amor de homem e mulher ao amor de Deus.
Todos os caminhos são bons e o homem livre neles se o amor conduz a eles e eles ao amor. À heterodoxia de conteúdo expectante e neutro, a esta partida para as estrelas para de lá pesar em balanças invisíveis as verdades humanas, convém substituir uma heterodoxia da humanidade, do simples fervor humano de contribuir com amigos e inimigos para luta inacabada e talvez inacabável da cidade da paz possível. Dizer não àqueles que já não vêem a salvação senão no recurso à universal violência, insensata e cósmica para salvar um mundo que não merece ser salvo por tal preço e talvez por nenhum preço; dizer sim ao próximo em sua imediata aflição e estender à nossa volta, se a coragem e o fervor não nos faltarem, o espírito da comunidade de destino humano, tal me parece hoje ser o conteúdo de uma liberdade actuante e viva.»
Ora, nada impede um ortodoxo de ser um homem de um tal amor. Ao contrário, tudo o impele a sê-lo e na realidade não será um autêntico ortodoxo se não for o homem desse amor a uma verdade na qual consente em se perder por se reconhecer nela a sua própria verdade. Quem quer salvar a sua alma perdê-la-á. O amor é sempre esta perda e esta salvação, todo e qualquer amor desde o mais simples amor de homem e mulher ao amor de Deus.
Todos os caminhos são bons e o homem livre neles se o amor conduz a eles e eles ao amor. À heterodoxia de conteúdo expectante e neutro, a esta partida para as estrelas para de lá pesar em balanças invisíveis as verdades humanas, convém substituir uma heterodoxia da humanidade, do simples fervor humano de contribuir com amigos e inimigos para luta inacabada e talvez inacabável da cidade da paz possível. Dizer não àqueles que já não vêem a salvação senão no recurso à universal violência, insensata e cósmica para salvar um mundo que não merece ser salvo por tal preço e talvez por nenhum preço; dizer sim ao próximo em sua imediata aflição e estender à nossa volta, se a coragem e o fervor não nos faltarem, o espírito da comunidade de destino humano, tal me parece hoje ser o conteúdo de uma liberdade actuante e viva.»
Eduardo Lourenço, Heterodoxias
quinta-feira, 18 de outubro de 2012
Apolo
«Apolo, que dispensa a homens e mulheres os remédios para as doenças graves, e concede a cítara e a inspiração das Musas a quem ele quer, trouxe também a boa legislação, sem guerra, aos corações; e governa o templo profético.
Deixou viver na Lacedemónia e em Argos e na sagrada Pilo os valentes descendentes de Héracles e os descendentes de Egímio. Mas é a mim que cabe cantar a famosa glória que vem de Esparta.»
Deixou viver na Lacedemónia e em Argos e na sagrada Pilo os valentes descendentes de Héracles e os descendentes de Egímio. Mas é a mim que cabe cantar a famosa glória que vem de Esparta.»
Píndaro, Odes Píticas para os vencedores
Diana
«(...) Se considerarmos que o arco de prata, idêntico ao crescente lunar, e por consequência a imagem emblemática da deusa, serve aqui de instrumento ao exercício da autoridade divina, e que nesta operação é o próprio instrumento que é posto à prova, constatamos que, desempenhando a prata (reino mineral), o papel activo e transcendente em relação aos outros dois reinos (vegetal e animal), a sua suprema operação efectua-se no domínio moral: a Cidade dos malfeitores, cujo carácter desagregador evoca instantaneamente a função, na Arte, do espírito do sal amoníaco. Porque «um pouco de mercúrio lançado numa solução de prata pelo espírito do sal amoníaco, atrai a prata e divide-a em inúmeros ramos e folhagens que representam a árvore de Diana». Deste modo, o arco de prata e a Cidade dos malfeitores, ou simplesmente a maldade (esse outro mineral), situam-se, um em relação ao outro, numa mesma região espiritual: a seta de Diana, para atingir o último objectivo, deve atravessar os três reinos. Evolução cíclica, cujos estádios Actéon sonhou percorrer segundo os gestos do seu demónio tutelar.
(Entretanto, no que a exegese desta parábola parece pecar gravemente, é no facto de não considerar, de todo, que o olmo, o carvalho, o animal e a Cidade dos malfeitores, estão exactamente no mesmo plano; que se situam lado a lado no espaço; que não existe outro reino senão o deste espaço que é mítico; e que longe de representar uma gradação, uma progressão, estes quatro objectos têm a mesma qualidade em relação a Diana, e constituem os quatro fins dos quatro movimentos que ela efectua, desenvolvendo «a sua altura, a sua profundidade, a sua largura e o seu cumprimento«, não no sentido em que o olmo seria a sua altura, nem a Cidade dos malfeitores a sua profundidade: na verdade, cada um destes objectos dá lugar aos quatro movimentos que se reproduzem por quatro vezes, porque estes objectos são completos como é igualmente completo o gesto de Diana).
Diana atinge sucessivamente duas árvores, o olmo e o carvalho, e esta dualidade (a árvore da vida e a árvore da ciência ou da morte) diz respeito à sua dupla natureza: mortífera e luminosa, ou melhor, luminosa porque mortífera. O seu duplo estado: infecundade, mas fecundável, ou melhor fecundante porque infecundada. Um estado de integridade baseado na morte da virilidade exterior, tendo esta última sido suspensa como uma ameaça sobre a sua integridade imortal: e a perda da virgindade prefigurando aqui a morte no próprio seio do ser incorruptível. E ela própria, virgem, agindo porém como princípio fecundante, pois a virilidade que ela atinge no exterior renasce dentro dela como princípio de morte no seio do ser.»
(Entretanto, no que a exegese desta parábola parece pecar gravemente, é no facto de não considerar, de todo, que o olmo, o carvalho, o animal e a Cidade dos malfeitores, estão exactamente no mesmo plano; que se situam lado a lado no espaço; que não existe outro reino senão o deste espaço que é mítico; e que longe de representar uma gradação, uma progressão, estes quatro objectos têm a mesma qualidade em relação a Diana, e constituem os quatro fins dos quatro movimentos que ela efectua, desenvolvendo «a sua altura, a sua profundidade, a sua largura e o seu cumprimento«, não no sentido em que o olmo seria a sua altura, nem a Cidade dos malfeitores a sua profundidade: na verdade, cada um destes objectos dá lugar aos quatro movimentos que se reproduzem por quatro vezes, porque estes objectos são completos como é igualmente completo o gesto de Diana).
Diana atinge sucessivamente duas árvores, o olmo e o carvalho, e esta dualidade (a árvore da vida e a árvore da ciência ou da morte) diz respeito à sua dupla natureza: mortífera e luminosa, ou melhor, luminosa porque mortífera. O seu duplo estado: infecundade, mas fecundável, ou melhor fecundante porque infecundada. Um estado de integridade baseado na morte da virilidade exterior, tendo esta última sido suspensa como uma ameaça sobre a sua integridade imortal: e a perda da virgindade prefigurando aqui a morte no próprio seio do ser incorruptível. E ela própria, virgem, agindo porém como princípio fecundante, pois a virilidade que ela atinge no exterior renasce dentro dela como princípio de morte no seio do ser.»
Pierre Klossowski, O Banho de Diana
terça-feira, 16 de outubro de 2012
Juízo final
«A propósito da ressurreição da carne, os teólogos cristãos interrogavam-se, sem conseguirem encontrar uma resposta satisfatória, se o corpo ressuscitaria no estado em que se encontrava no momento da morte (talvez velho, careca e sem uma perna) ou na integridade da juventude. Orígenes cortou cerce esta discussão infinda, ao afirmar que a ressuscitar não será o corpo mas, sim, a sua figura, o seu eidos. A fotografia e, neste sentido, uma profecia do corpo glorioso.
É sabido que Proust era um obcecado pela fotografia e que procurava, por todos os meios, obter a fotografia das pessoas que amava e admirava. Um dos rapazes por quem se apaixonou quando tinha 22 anos, Edgar Auber, ofereceu-lhe a seu insistente pedido, um retrato. Nas costas da fotografia escreveu, à guisa de dedicatória: Look at my face: my name is Might Have Been; I am also called No More, Too Late, Farewell ((Olha para a minha cara. O meu nome é Poderia Ter Sido; também me chamo Nunca Mais, Demasiado Tarde, Adeus). A dedicatória é, certamente, pretensiosa mas exprime, bem, a exigência que anima todas as fotografias e capta o real que está constantemente a perder-se para o tornar, de novo, possível.
De tudo isto a fotografia exige que nos recordemos, de todos estes nomes perdidos as fotografias prestam testemunho, tal como o livro da vida que o novo anjo apocalíptico - o anjo da fotografia - tem entre mãos no fim dos dias, ou seja, em cada dia.»
É sabido que Proust era um obcecado pela fotografia e que procurava, por todos os meios, obter a fotografia das pessoas que amava e admirava. Um dos rapazes por quem se apaixonou quando tinha 22 anos, Edgar Auber, ofereceu-lhe a seu insistente pedido, um retrato. Nas costas da fotografia escreveu, à guisa de dedicatória: Look at my face: my name is Might Have Been; I am also called No More, Too Late, Farewell ((Olha para a minha cara. O meu nome é Poderia Ter Sido; também me chamo Nunca Mais, Demasiado Tarde, Adeus). A dedicatória é, certamente, pretensiosa mas exprime, bem, a exigência que anima todas as fotografias e capta o real que está constantemente a perder-se para o tornar, de novo, possível.
De tudo isto a fotografia exige que nos recordemos, de todos estes nomes perdidos as fotografias prestam testemunho, tal como o livro da vida que o novo anjo apocalíptico - o anjo da fotografia - tem entre mãos no fim dos dias, ou seja, em cada dia.»
Giorgio Agamben, Profanações
sábado, 13 de outubro de 2012
História da noite
Sempre ao longo das suas gerações
os homens foram construindo a noite.
Ao princípio era só cegueira e sono
e espinhos que laceram o pé nu
e receio dos lobos.
Nunca saberemos quem forjou a palavra
para o intervalo e sombra
que divide os dois crepúsculos;
nunca saberemos em que século foi sinal
do espaço das estrelas.
Outros engendraram o mito.
Fizeram-na mãe das Parcas tranquilas
que tecem o destino
e sacrificavam-lhe as ovelhas negras
e o galo que adivinha o seu fim.
Doze casas lhe deram os Caldeus;
infinitos mundos, o Pórtico.
Hexâmetros latinos a moldaram
e o terror de Pascal.
Luis de Léon viu nela a pátria
da sua alma estremecida.
Agora sentimo-la inesgotável
como um vinho velho
e ninguém pode contemplá-la sem vertigens
e o tempo carregou-a de eternidade.
E pensarmos que não exixtiria
sem esses frágeis instrumentos, os olhos.
os homens foram construindo a noite.
Ao princípio era só cegueira e sono
e espinhos que laceram o pé nu
e receio dos lobos.
Nunca saberemos quem forjou a palavra
para o intervalo e sombra
que divide os dois crepúsculos;
nunca saberemos em que século foi sinal
do espaço das estrelas.
Outros engendraram o mito.
Fizeram-na mãe das Parcas tranquilas
que tecem o destino
e sacrificavam-lhe as ovelhas negras
e o galo que adivinha o seu fim.
Doze casas lhe deram os Caldeus;
infinitos mundos, o Pórtico.
Hexâmetros latinos a moldaram
e o terror de Pascal.
Luis de Léon viu nela a pátria
da sua alma estremecida.
Agora sentimo-la inesgotável
como um vinho velho
e ninguém pode contemplá-la sem vertigens
e o tempo carregou-a de eternidade.
E pensarmos que não exixtiria
sem esses frágeis instrumentos, os olhos.
Jorge Luis Borges, História da noite
quinta-feira, 11 de outubro de 2012
O Mestre
«Se o mestre houver de ser a ocasião que faz o aprendiz lembrar-se, então não pode contribuir para que este se recorde de que sabe propriamente a verdade, uma vez que o aprendiz é de facto a não-verdade. Sendo assim, aquilo de que o mestre pode ser ocasião para que o aprendiz se recorde é que este é afinal a não-verdade. Porém, com esta reflexão, o aprendiz fica precisamente excluído da verdade, mais ainda do que quando se encontrava ignorante de que era a não-verdade. Deste modo, o mestre afasta por conseguinte de si o aprendiz precisamente ao fazê-lo lembrar-se; só que o aprendiz, pelo facto de assim se ver obrigado a virar-se para dentro de si mesmo, não descobre que sabia previamente a verdade, antes descobre a sua não-verdade, um acto de consciência em cuja perspectiva se aplica o princípio socrático de que o mestre é apenas ocasião, seja ele quem for, mesmo que seja um deus; porque a minha própria não-verdade só a posso descobrir por mim mesmo, já que, só quando eu descubro que assim, é, está tal facto descoberto, mas não antes, ainda que todo o mundo o soubesse. (À luz da pressuposição que admitimos sobre o instante, esta torna-se a única analogia com a atitude socrática.)
Soren Kierkegaard, Migalhas Filosóficas
quarta-feira, 10 de outubro de 2012
Redemption
«Relativists like myself agree that the collapse of Marxism has helped us see why politics should not try to be redemptive. But that is not because there is another sort of redemption available, the sort that Catholics believe is found in the Church. It is because redemption was a bad idea in the first place. Human beings need to be made happier, but they do not need to be redeemed, for they are not degraded beings, not immaterial souls imprisoned in material bodies, not innocent souls corrupted by origin sin. They are, as Nietzsche put it, clever animals, clever because they, unlike the other animals, have learned how to cooperate with one another in order better to fulfill one another's desires. In the course of history, we clever animals have acquired new desires, and we have become quite different from our animal ancestors. For our cleverness has not only enabled us to adjust means to ends, it has enabled us to imagine new ends, to dream up new ideals. Nietzsche, when he described the effects of the cooling-off of the sun, wrote: "And so the clever animals had to die." He would have done better to have written: "And so the brave, imaginative, idealistic, self-improving animals had to die." The notion of redemption presupposes a distinction between the lower, mortal, animal parts of the soul, and the higher, spiritual, imoortal part. Redemption is what would occur when the higher finally triumphs over the lower, when reason conquers passion, or when grace defeats sin. In much of the onto-theological tradition, the lower-higher distinction is construed as a distinction between the part that is content with finitude and the part that yearns for the infinite.»
Richard Rorty, An Ethics for Today, Finding common ground between philosophy and religion
domingo, 7 de outubro de 2012
«Em alto mar, quando se encontra o Holandês Voador e sobrevém o inevitável naufrágio, manda a tradição que o marinheiro, para se salvar, se agarre à figura de proa. Eurídice não se vira, ondeia nas águas em tempestade olhando atónita e provocatória para o vazio do céu, do mar, não para Orfeu agarrado às suas saias. Quantas Eurídices, no meio de figuras de proa. O seio aflora e desaparece no peplo e no escuro; o fundo escuro das águas espera por eles. Eu, agarrando-me a ela, salvei-me. Queria levá-la comigo para casa, como tantos outros marinheiros fizeram, talvez até colocá-la sobre o meu sepulcro, apesar de os sacerdotes resmungarem e porem entraves, por não quererem em terra sagrada aquelas mulheres seminuas. O mar arrastou para a costa tantas figuras de proa, mas não Maria. Aliás, arrastou-a também a ela, mas depois de uma longuíssima viagem por todos os oceanos, até ao outro cabo do mundo, até aqui abaixo, doutor, uma viagem que corrói e desgasta dia após dia e onde se chega desfeito.»
Claudio Magris, Às Cegas
sábado, 6 de outubro de 2012
Magnânimo
«É próprio do magnânimo não pedir ajuda a ninguém ou então só a custo, mas estar sempre pronto para ajudar; ser grandioso junto dos que têm uma posição de poder e daqueles que têm sucesso, mas ser moderado junto dos que estão numa posição média, porque é difícil, mas dá uma grande satisfação, ser superior aos primeiros mas não dá uma grande satisfação ser-se superior aos segundos, porque é fácil. Exaltar-se junto dos que nos são superiores não é ignóbil, mas fazê-lo junto dos humildes é mesquinho, tal como se os fortes quisessem medir forças com os que são muito fracos. O magnânimo não procura ocupar os lugares de honra habitualmente cobiçados. Não é muito activo, é até lento a agir, a não ser quando se trata de uma grande honra ou de um grande feito. E entra em acção em poucas situações, e só quando se trata de grandes obras e de nomeada. É necessário também que o magnânimo seja transparente tanto em questões de ódio como em questões de amor (porque procurar esconder-se revela medo e uma despreocupação com a verdade maior do que com a fama); que fale e aja abertamente (é franco, fala sinceramente porque despreza as consequências da sua franqueza, e é sincero excepto quando usa ironia relativamente aos outros). Ele é incapaz de viver a sua vida seguindo um outro qualquer, a não ser orientado por um amigo. Uma tal conduta seria subserviente e assim todos os bajuladores são servis e todos os inferiores são bajuladores. Não se deixa arrebatar facilmente porque nada tem facilmente uma grande importância para ele. Demais, não guarda ressentimento. Pois, não é próprio do magnânimo recordar-se das coisas, sobretudo se são especialmente más, mas antes ultrapassá-las. Demais, não entra em coscuvilhices acerca de terceiros. Porque não falará de outrem como não fala de si. Nem sequer lhe interessa ser elogiado ou que os outros sejam criticados. Não elogia facilmente, mas também não diz dos outros, nem sequer dos seus inimigos, a não ser que tenham cometido alguma insolência. Queixa-se o menos possível e não pede que se interceda em seu favor tanto em situações de pouca monta quanto em situações de grande aflição. Comportar-se desse modo era levar as coisas demasiadamente a sério. É mais capaz de possuir coisas belas e inúteis do que úteis e vantajosas. Aquelas revelam uma disposição de carácter mais independente. Distinguem ainda o magnânimo o modo de andar lento, a voz grave, a dicção estável. Quem se preocupa apenas com poucas coisas não ficará facilmente sob pressão, e quem não faz grande caso de coisa nenhuma não terá nenhuma tensão. Tal é o magnânimo, porque uma voz aguda e os movimentos apressados resultam de uma grande pressão que se faz sentir.»
Aristóteles, Ética a Nicómaco (1124b20 - 1125a15)
Soleil et Chair (III)
«Si les temps revenaient, les temps qui sont venus!
- Car l'Homme a fini! l'Homme a joué tous les rôles!
Au grand jour, fatigué de briser des idoles,
Il ressuscitera, libre de tous ses Dieux,
Et, comme il est du ciel, il scrutera les cieux!
L'Idéal, la pensée invincible, éternelle,
Tout le dieu qui vit, sous son argile charnelle,
Montera, montera, brûlera sous son front!
Et quand tu le verras sonder tout l'horizon,
Contempteur des vieux jougs, libre de toute crainte,
Tu viendras lui donner la Rédemption sainte!
- Splendide, radieuse, au sein des grandes mers
Tu surgiras, jetant sur le vaste Univers
L'Amour infini dans un infini sourire!
Le Monde vibrera comme une immense lyre
Dans le frémissement d'un immense baiser
- Le Monde a soif d'amour: tu viendras l'apaiser.»
- Car l'Homme a fini! l'Homme a joué tous les rôles!
Au grand jour, fatigué de briser des idoles,
Il ressuscitera, libre de tous ses Dieux,
Et, comme il est du ciel, il scrutera les cieux!
L'Idéal, la pensée invincible, éternelle,
Tout le dieu qui vit, sous son argile charnelle,
Montera, montera, brûlera sous son front!
Et quand tu le verras sonder tout l'horizon,
Contempteur des vieux jougs, libre de toute crainte,
Tu viendras lui donner la Rédemption sainte!
- Splendide, radieuse, au sein des grandes mers
Tu surgiras, jetant sur le vaste Univers
L'Amour infini dans un infini sourire!
Le Monde vibrera comme une immense lyre
Dans le frémissement d'un immense baiser
- Le Monde a soif d'amour: tu viendras l'apaiser.»
Rimbaud
sexta-feira, 5 de outubro de 2012
Imagem
«A imagem é um ser cuja essência é ser uma espécie, uma visibilidade ou uma aparência. Especial é o ser cuja essência coincide com o seu dar-se a ver, com a sua espécie.
O ser especial é absolutamente insubstancial. Não tem lugar próprio, mas acontece a um sujeito e está neste como um habitus ou um modo de estar, como a imagem está no espelho.
A espécie de cada coisa é a sua visibilidade, isto é, a sua pura inteligibilidade. Especial é o ser que coincide com o seu tornar-se visível, com a sua revelação.
O espelho é o lugar onde descobrimos que temos uma imagem e, ao mesmo tempo, que essa imagem pode ser separada de nós, que a nossa "espécie", ou imago, não nos pertence. Entre a percepção da imagem e o reconhecermo-nos nela medeia um intervalo, a que os poetas medievais chamavam amor. O espelho de Narciso é, neste sentido, a fonte do amor, a experiência inaudita e feroz de que a imagem é, e não é, a nossa imagem.
Abolindo o intervalo, se nos reconhecermos como não sendo - nem que seja por um instante - desconhecidos e amados na imagem, isso significa que já não podemos amar, acreditar que somos donos da própria espécie, coincidir com esta. Se se prolongar, indefinidamente, o intervalo entre a percepção e o reconhecimento, a imagem é interiorizada como fantasma e o amor cai na psicologia.»
O ser especial é absolutamente insubstancial. Não tem lugar próprio, mas acontece a um sujeito e está neste como um habitus ou um modo de estar, como a imagem está no espelho.
A espécie de cada coisa é a sua visibilidade, isto é, a sua pura inteligibilidade. Especial é o ser que coincide com o seu tornar-se visível, com a sua revelação.
O espelho é o lugar onde descobrimos que temos uma imagem e, ao mesmo tempo, que essa imagem pode ser separada de nós, que a nossa "espécie", ou imago, não nos pertence. Entre a percepção da imagem e o reconhecermo-nos nela medeia um intervalo, a que os poetas medievais chamavam amor. O espelho de Narciso é, neste sentido, a fonte do amor, a experiência inaudita e feroz de que a imagem é, e não é, a nossa imagem.
Abolindo o intervalo, se nos reconhecermos como não sendo - nem que seja por um instante - desconhecidos e amados na imagem, isso significa que já não podemos amar, acreditar que somos donos da própria espécie, coincidir com esta. Se se prolongar, indefinidamente, o intervalo entre a percepção e o reconhecimento, a imagem é interiorizada como fantasma e o amor cai na psicologia.»
Giorgio Agamben, Profanações
quinta-feira, 4 de outubro de 2012
Heterodoxia
«O velho mito germânico de Migdar, a serpente que morde em círculo a própria cauda, é um símbolo de sugestões perpétuas. Podemos ver nele uma imagem da vida como um todo que solicitou, no seu seio, a necessidade mesma da morte. Ou um desenho exacto da cadeia inelutável que conserva, unidas desde o interior, a sucessão temporal das coisas e dos pensamentos. Ou a dialéctica viva suscitadora simultaneamente do bem e do mal, do senhor e do servo, um ao outro unidos como o corpo à sombra. E também pode figurar como parábola permanente duma condição terrestre onde a honestidade é honesta pela desonestidade dos desonestos e o vício vicioso pela virtude dos virtuosos. E finalmente, pode ser uma descrição precisa do mundo das palavras, universo sonoro que vive do silêncio donde emerge ou das palavras contrárias que repudia.
Tudo isso é Migdar e o reconhecimento de Migdar, como essência da realidade, chama-se Heterodoxia. Ou, traduzindo o mito, heterodoxia é a convicção de que o real não é apenas a cabeça mordendo sem hesitações, nem a cauda devorada sem resistência, mas o inteiro movimento de morder e ser mordido, a paixão circular da vida por si mesma. O movimento da cabeça, devorando com a certeza de existir um só caminho, pode receber o nome de Ortodoxia, assim como a convicção inversa da não existir caminho algum pode designar-se por Niilismo.
Fiel ao símbolo que a representa e à vida que nele se manifesta, a heterodoxia não é o contrário de ortodoxia, nem de niilismo, mas o movimento constante de os pensar a ambos. É o humilde propósito de não aceitar um só caminho pelo simples facto de ele se apresentar a si próprio como único caminho, nem de os recusar a todos só pelo motivo de não sabermos em absoluto qual deles é, na realidade, o melhor de todos os caminhos.
O primeiro que convém saber é que a heterodoxia não é fácil. Serviço divino a pouco cometido, paga-o a moeda que os deuses amam: a amargura e a solidão. Obedientes a um único mandamento, o de não recusar para as trevas aquilo que se vê na luz, essa exigência dá ao rosto dos heterodoxos uma aparência inequívoca de dureza. Porque o Senhor é um só e os amigos, a mulher, o pai e a mãe não lhe guardam fidelidade, o heterodoxo não pode fazer outra coisa que declarar que "pai e mãe e amigos" são os que servem o deus e não aqueles que o mundo aponta segundo a carne. Mas trocar os amigos, o pai e a mãe, pela loucura invisível da Verdade, é ofender o mais originário dos mandamentos, o grito mais veemente da claridade animal e por isso o preço da ofensa é pago em amargura e solidão. E na boca daqueles cujo espírito é paz e cujo coração está cheio de uma piedade comovida pelo destino de cada homem, o deus da heterodoxia põe a palavra "guerra". Porque a paz do mundo é a negação do homem, os que amam o homem, a ponto de se consumir nessa talvez inútil paixão, declaram que vêm trazer a guerra.»
Tudo isso é Migdar e o reconhecimento de Migdar, como essência da realidade, chama-se Heterodoxia. Ou, traduzindo o mito, heterodoxia é a convicção de que o real não é apenas a cabeça mordendo sem hesitações, nem a cauda devorada sem resistência, mas o inteiro movimento de morder e ser mordido, a paixão circular da vida por si mesma. O movimento da cabeça, devorando com a certeza de existir um só caminho, pode receber o nome de Ortodoxia, assim como a convicção inversa da não existir caminho algum pode designar-se por Niilismo.
Fiel ao símbolo que a representa e à vida que nele se manifesta, a heterodoxia não é o contrário de ortodoxia, nem de niilismo, mas o movimento constante de os pensar a ambos. É o humilde propósito de não aceitar um só caminho pelo simples facto de ele se apresentar a si próprio como único caminho, nem de os recusar a todos só pelo motivo de não sabermos em absoluto qual deles é, na realidade, o melhor de todos os caminhos.
O primeiro que convém saber é que a heterodoxia não é fácil. Serviço divino a pouco cometido, paga-o a moeda que os deuses amam: a amargura e a solidão. Obedientes a um único mandamento, o de não recusar para as trevas aquilo que se vê na luz, essa exigência dá ao rosto dos heterodoxos uma aparência inequívoca de dureza. Porque o Senhor é um só e os amigos, a mulher, o pai e a mãe não lhe guardam fidelidade, o heterodoxo não pode fazer outra coisa que declarar que "pai e mãe e amigos" são os que servem o deus e não aqueles que o mundo aponta segundo a carne. Mas trocar os amigos, o pai e a mãe, pela loucura invisível da Verdade, é ofender o mais originário dos mandamentos, o grito mais veemente da claridade animal e por isso o preço da ofensa é pago em amargura e solidão. E na boca daqueles cujo espírito é paz e cujo coração está cheio de uma piedade comovida pelo destino de cada homem, o deus da heterodoxia põe a palavra "guerra". Porque a paz do mundo é a negação do homem, os que amam o homem, a ponto de se consumir nessa talvez inútil paixão, declaram que vêm trazer a guerra.»
Eduardo Lourenço, Heterodoxias
terça-feira, 2 de outubro de 2012
Piedras y Chile
Por aquí habré pasado tantas veces,
No puedo recordarlas. Más lejana
que el Ganges me parece la mañana
o la tarde en que fueron. Los reveses
de la suerte no cuentan. Ya son parte
de esa dócil arcilla, mi pasado,
que borra el tiempo o que maneja el arte
y que ningún augur ha descifrado.
Tal vez en la tiniebla hubo una espada,
acaso hubo una rosa. Entretejidas
sombras las guardan hoy en sus guaridas.
Sólo me queda la ceniza. Nada.
Absuelto de las máscaras que he sido,
seré en la muerte mi total olvido.
No puedo recordarlas. Más lejana
que el Ganges me parece la mañana
o la tarde en que fueron. Los reveses
de la suerte no cuentan. Ya son parte
de esa dócil arcilla, mi pasado,
que borra el tiempo o que maneja el arte
y que ningún augur ha descifrado.
Tal vez en la tiniebla hubo una espada,
acaso hubo una rosa. Entretejidas
sombras las guardan hoy en sus guaridas.
Sólo me queda la ceniza. Nada.
Absuelto de las máscaras que he sido,
seré en la muerte mi total olvido.
Jorge Luis Borges, Los Conjurados
segunda-feira, 1 de outubro de 2012
Le Orecchie Malate di Beethoven
Fra il diciottesimo e il diciannovesimo secolo viveva a Vienna un musicista di nome Beethoven. Il popolo lo canzonava perché era un tipo stravagante, basso di statura e con una buffa testa. I borghesi si scandalizzavano per le sue composizioni. «Però,» dicevano «peccato, quest'uomo ha le orecchie malate. La sua mente concepisce dissonanze spaventose. Tuttavia, poiché egli afferma trattarsi di sublimi armonie e tenuto conto del fatto facilmente dimostrabile che le nostre orecchie sono sane, vuol dire che le sue orecchie sono malate. Peccato davvero!».
I nobili invece, i quali grazie ai diritti che il mondo aveva loro conferito riconoscevano anche gli obblighi che dovevano rispettare nei confronti di esso, egli diedero il denaro necessario perché potesse comporre le sue opere. I nobili avevano anche la facoltà di far eseguire un'opera di Beethoven all'Opera imperiale. Ma i borghesi che gremivano il teatro decretarono un tale insuccesso al lavoro che non si ebbe più il coraggio di organizzare una replica.
Da allora sono trascorsi ormai cent'anni e i borghesi ascoltano con commozione le opere del musicista ammalato, pazzo. Sono forse divenuti nobili, come quei nobili del 1819, e hanno forse maturato un sentimento di rispetto per la volontà del genio? No, si sono ammalati tutti.Tutti adesso hanno le orecchie malate di Beethoven. Per un intero secolo le dissonanze del divino Beethoven hanno tormentato le loro orecchie. E le orecchie non hanno resistito. Tutti i particolari anatomici, tutti gli ossicini, i labirinti, i timpani e le trombe hanno assunto le forme malate caratteristiche dell'orecchio di Beethoven. E quel volto buffo, che i monelli rincorrevano canzonandolo, è divenuto per il popolo il volto spirituale del mondo.
È lo spirito che si costruisce il proprio corpo.
I nobili invece, i quali grazie ai diritti che il mondo aveva loro conferito riconoscevano anche gli obblighi che dovevano rispettare nei confronti di esso, egli diedero il denaro necessario perché potesse comporre le sue opere. I nobili avevano anche la facoltà di far eseguire un'opera di Beethoven all'Opera imperiale. Ma i borghesi che gremivano il teatro decretarono un tale insuccesso al lavoro che non si ebbe più il coraggio di organizzare una replica.
Da allora sono trascorsi ormai cent'anni e i borghesi ascoltano con commozione le opere del musicista ammalato, pazzo. Sono forse divenuti nobili, come quei nobili del 1819, e hanno forse maturato un sentimento di rispetto per la volontà del genio? No, si sono ammalati tutti.Tutti adesso hanno le orecchie malate di Beethoven. Per un intero secolo le dissonanze del divino Beethoven hanno tormentato le loro orecchie. E le orecchie non hanno resistito. Tutti i particolari anatomici, tutti gli ossicini, i labirinti, i timpani e le trombe hanno assunto le forme malate caratteristiche dell'orecchio di Beethoven. E quel volto buffo, che i monelli rincorrevano canzonandolo, è divenuto per il popolo il volto spirituale del mondo.
È lo spirito che si costruisce il proprio corpo.
Adolf Loos, Parole nel vuoto (1913)
domingo, 30 de setembro de 2012
O verão deixa-me os olhos mais lentos sobre os livros
O verão deixa-me os olhos mais lentos sobre os livros.
As tardes vão-se repetindo no terraço, onde as palavras
são pequenos lugares de memória. Estou divorciada dos
outros pelo tempo destas entrelinhas - longe de casa,
tenho sonhos que não conto a ninguém, viro devagar
a primeira página: em fevereiro, eles ainda faziam amor
à sexta-feira. De manhã, ela torrava pão e espremia
laranjas numa cozinha fria. Havia mais toalhas para lavar
ao domingo, cabelos curtos colados teimosamente ao espelho.
Às vezes, chovia e ambos liam o jornal, dentro do carro,
antes de se despedirem. Às vezes, repartiam sofregamente
a infância, postais antigos, o silêncio - nada
aconteceu entretanto. Regresso, pois, à primeira linha,
à verdade que remexe entre as minhas mãos. Talvez os olhos
estivessem apenas desatentos sobre o livro; talvez as histórias
se repitam mesmo, como as tardes passadas no terraço, longe
de casa. Aqui tenho sonhos que não conto a ninguém.
As tardes vão-se repetindo no terraço, onde as palavras
são pequenos lugares de memória. Estou divorciada dos
outros pelo tempo destas entrelinhas - longe de casa,
tenho sonhos que não conto a ninguém, viro devagar
a primeira página: em fevereiro, eles ainda faziam amor
à sexta-feira. De manhã, ela torrava pão e espremia
laranjas numa cozinha fria. Havia mais toalhas para lavar
ao domingo, cabelos curtos colados teimosamente ao espelho.
Às vezes, chovia e ambos liam o jornal, dentro do carro,
antes de se despedirem. Às vezes, repartiam sofregamente
a infância, postais antigos, o silêncio - nada
aconteceu entretanto. Regresso, pois, à primeira linha,
à verdade que remexe entre as minhas mãos. Talvez os olhos
estivessem apenas desatentos sobre o livro; talvez as histórias
se repitam mesmo, como as tardes passadas no terraço, longe
de casa. Aqui tenho sonhos que não conto a ninguém.
Maria do Rosário Pedreira, A Casa e o cheiro dos livros
Les Monuments
«Les monuments, la mer, la face humaine, dans leur plénitude, natifs, conservant une vertu autrement attrayante que ne les voilera une description, évocation dites, allusion je sais, suggestion: cette terminologie quelque peu de hasard atteste la tendance, une très décisive, peut-être, qu'ait subie l'art littéraire, elle le borne et l'exempte. Son sortilège, à lui, si ce n'est libérer, hors d'une poignée de poussière ou réalité sans l'enclore, au livre, même comme text, la dispersion volatile soit l'esprit, qui n'a que faire de rien outre la musicalité de tout.»
Stéphane Mallarmé, Crise de vers
sábado, 29 de setembro de 2012
Démocratie
«Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.
«Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
«Aux pays poivrés et détrempés! - au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.
«Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce; ignorants pour la science, roués pour le confort; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route!»
«Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.
«Aux pays poivrés et détrempés! - au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.
«Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce; ignorants pour la science, roués pour le confort; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route!»
Jean-Arthur Rimbaud, Illuminations
quinta-feira, 27 de setembro de 2012
Beladona
Talvez só eu a veja como a flor
da volúpia e do prazer
capaz de anular de um só instante
o ressentimento dos tímidos e a
inexperiência dos muito novos.
Não sei se é assim a beladona,
na revelação da rosa e do branco
quando em setembro ergue da terra
baixa o calor doce da sua haste.
No fim do verão surge a beladona,
conquistador de um tempo de mar
vagas de um sentimento sem fim e
a frágil cor obedece a um impulso
estranho e viril.
Quem diria a beladona carregada
de um tempo ferido por um per-
verso e brusco desejo?
Acaricia junto ao seio a paciente
tépida noite do outono e o caule
abre o juvenil rosa desarmado
do verão, mas não esquecido
do branco polén, o seu veneno.
da volúpia e do prazer
capaz de anular de um só instante
o ressentimento dos tímidos e a
inexperiência dos muito novos.
Não sei se é assim a beladona,
na revelação da rosa e do branco
quando em setembro ergue da terra
baixa o calor doce da sua haste.
No fim do verão surge a beladona,
conquistador de um tempo de mar
vagas de um sentimento sem fim e
a frágil cor obedece a um impulso
estranho e viril.
Quem diria a beladona carregada
de um tempo ferido por um per-
verso e brusco desejo?
Acaricia junto ao seio a paciente
tépida noite do outono e o caule
abre o juvenil rosa desarmado
do verão, mas não esquecido
do branco polén, o seu veneno.
João Miguel Fernandes Jorge, Terra Nostra
sexta-feira, 7 de setembro de 2012
As Coisas que se Afirmam de Deus não Diferem Realmente
«Por conseguinte, importa que consideres que todas as coisas que se afirmam de Deus não podem, devido à suprema simplicidade de Deus, diferir realmente, ainda que, por razões diferentes, atribuamos a Deus nomes sempre diferentes. Deus, porém, na medida em que é a razão absoluta de todas as razões formáveis, complica em si as razões de tudo. Por isso, ainda que atribuamos a Deus vista, ouvido, gosto, odor, tacto, sentido, razão, intelecto e outras coisas semelhantes segundo razões sempre diferentes, próprias do significado de cada um destes vocábulos, todavia nele o acto de ver não é diferente do acto de ouvir, de gostar de cheirar, de tocar, de sentir e de compreender. E assim se diz que toda a teologia tem uma natureza circular, dado que um dos atributos se afirma de outro. E o ter de Deus é o seu ser; o seu mover-se é o seu estar; o correr, o descansar; e o mesmo [se diga] dos restantes atributos. Assim, ainda que nós lhe atribuamos por uma razão o mover-se e por outra o estar, todavia, porque ele é a razão absoluta na qual toda a alteridade é unidade e toda a diversidade identidade, então, a diversidade das razões, segundo o que nós concebemos como diversidade, e que não é a própria identidade, não pode existir em Deus.»
Nicolau de Cusa, A Visão de Deus
domingo, 2 de setembro de 2012
There was a Boy
There was a Boy; ye knew him well, ye cliffs
And islands of Winander! - many a time,
At evening, when the earliest stars began
To move along the edges of the hills,
Rising or setting, would he stand alone,
Beneath the trees, or by the glimmering lake;
And there, with fingers interwoven, both hands
Pressed closely palm to palm ando to his mouth
Uplifted, he, as through an instrument,
Blew mimic hootings to the silent owls,
That they might answer him. - And they would shout
Across the watery vale, and shout again,
Responsive to his call, - with quivering peals,
And long halloos, and screams, and echoes loud
Redoubled and redoubled; concourse wild
Of jocund din! And, when there came a pause
Of silence such as baffled his best skill:
Then, sometimes, in that silence, while he hung
Listening, a gentle shock of mild surprise
Has carried far into his heart the voice
Of mountain-torrents; or the visible scene
Would enter unawares into his mind
With all its solemn imagery, its rocks,
Its woods, and that uncertain heaven received
Into the bosom of the steady lake.
This boy was taken from hia mates, and died
In childhood, ere he was full twelve years old.
Pre - eminent in beauty is the vale
Where he was born and bred: the churchyard hangs
Upon a slope above the village-school;
And, through that church-yard when my way has led
On summer-evenings, I believe, that there
A long half-hour together I have stood
Mute - looking at the grave in which he lies!
And islands of Winander! - many a time,
At evening, when the earliest stars began
To move along the edges of the hills,
Rising or setting, would he stand alone,
Beneath the trees, or by the glimmering lake;
And there, with fingers interwoven, both hands
Pressed closely palm to palm ando to his mouth
Uplifted, he, as through an instrument,
Blew mimic hootings to the silent owls,
That they might answer him. - And they would shout
Across the watery vale, and shout again,
Responsive to his call, - with quivering peals,
And long halloos, and screams, and echoes loud
Redoubled and redoubled; concourse wild
Of jocund din! And, when there came a pause
Of silence such as baffled his best skill:
Then, sometimes, in that silence, while he hung
Listening, a gentle shock of mild surprise
Has carried far into his heart the voice
Of mountain-torrents; or the visible scene
Would enter unawares into his mind
With all its solemn imagery, its rocks,
Its woods, and that uncertain heaven received
Into the bosom of the steady lake.
This boy was taken from hia mates, and died
In childhood, ere he was full twelve years old.
Pre - eminent in beauty is the vale
Where he was born and bred: the churchyard hangs
Upon a slope above the village-school;
And, through that church-yard when my way has led
On summer-evenings, I believe, that there
A long half-hour together I have stood
Mute - looking at the grave in which he lies!
William Wordsworth (1799)
terça-feira, 28 de agosto de 2012
Momentos Inaugurais
«A meio da noite acordei e ouvi a Gertrudes a cantar uma cantiga popular. A lamparina do quarto estava acesa. Um presépio com pastores adorando o Deus menino brilhava vagamente sobre a cómoda alta que tínhamos no quarto. Numa mesa branca, de abas, entre os presentes do meu irmão, estava o cinematógrafo com a sua chaminé curvada, a sua lente de formas suaves no tubo de latão, o suporte para os carretes de filme.
A decisão que tomei foi rápida. Acordei o meu irmão e propus-lhe um negócio: dava-lhe os meus cem soldadinhos de chumbo em troca do cinematógrafo. Como ele já tinha um exército enorme e estava sempre metido em guerras com os amigos, a proposta foi aceite para contento de ambos.
Aquele cinematógrafo era meu!
Não se tratava de um aparelho complicado. A fonte luminosa era uma lâmpada de querosene e a manivela estava ligada a uma roda dentada. No lado posterior da caixa de metal havia um espelho simples, reflector, e atrás da lente havia um suporte para pôr negativos a cores. Com o aparelho vinha ainda uma caixa quadrada, de cor violeta. Continha não só imagens em vidros, como também uma fita cor de sépia, de 35 mm. Esta fita tinha uns três metros e tinha as extremidades coladas uma à outra formando uma cinta sem fim. Na tampa da caixa vinha o título da película: Frau Holle. Ninguém me pôde dizer quem era esta senhora Hole, mas mais tarde vim a saber que se tratava de uma figura a crença popular, equivalente à deusa do amor dos países mediterrâneos.
Na manhã seguinte meti-me no guarda-fato enorme do nosso quarto, coloquei o cinematógrafo em cima de um caixote, acendi a lâmpada e dirigi o foco luminoso para a parede branca. Depois pus o filme e apareceu logo a imagem de um prado. Nesse prado estava uma rapariga nova, meio adormecida, que vestia, segundo me pareceu, um traje regional. Quando dava à manivela (não, isto não é possível explicar-vos, não encontro palavras para descrever a minha excitação, só vos posso dizer que, sempre que quero, consigo recordar o cheiro que exalava o metal aquecido da caixa, o cheiro do produto contra as traças que havia no guarda-fato, o pó, a pressão da minha mão na manivela, o rectângulo projectado, a tremer).
Dava à manivela, dizia, e a rapariga acordava, sentava-se, levantava-se devagar, estendia os braços, dava uma volta e desaparecia pela direita. Continuando a dar à manivela ela voltava a aparecer deitada no prado e repetia exactamente os mesmos movimentos. Movia-se!»
A decisão que tomei foi rápida. Acordei o meu irmão e propus-lhe um negócio: dava-lhe os meus cem soldadinhos de chumbo em troca do cinematógrafo. Como ele já tinha um exército enorme e estava sempre metido em guerras com os amigos, a proposta foi aceite para contento de ambos.
Aquele cinematógrafo era meu!
Não se tratava de um aparelho complicado. A fonte luminosa era uma lâmpada de querosene e a manivela estava ligada a uma roda dentada. No lado posterior da caixa de metal havia um espelho simples, reflector, e atrás da lente havia um suporte para pôr negativos a cores. Com o aparelho vinha ainda uma caixa quadrada, de cor violeta. Continha não só imagens em vidros, como também uma fita cor de sépia, de 35 mm. Esta fita tinha uns três metros e tinha as extremidades coladas uma à outra formando uma cinta sem fim. Na tampa da caixa vinha o título da película: Frau Holle. Ninguém me pôde dizer quem era esta senhora Hole, mas mais tarde vim a saber que se tratava de uma figura a crença popular, equivalente à deusa do amor dos países mediterrâneos.
Na manhã seguinte meti-me no guarda-fato enorme do nosso quarto, coloquei o cinematógrafo em cima de um caixote, acendi a lâmpada e dirigi o foco luminoso para a parede branca. Depois pus o filme e apareceu logo a imagem de um prado. Nesse prado estava uma rapariga nova, meio adormecida, que vestia, segundo me pareceu, um traje regional. Quando dava à manivela (não, isto não é possível explicar-vos, não encontro palavras para descrever a minha excitação, só vos posso dizer que, sempre que quero, consigo recordar o cheiro que exalava o metal aquecido da caixa, o cheiro do produto contra as traças que havia no guarda-fato, o pó, a pressão da minha mão na manivela, o rectângulo projectado, a tremer).
Dava à manivela, dizia, e a rapariga acordava, sentava-se, levantava-se devagar, estendia os braços, dava uma volta e desaparecia pela direita. Continuando a dar à manivela ela voltava a aparecer deitada no prado e repetia exactamente os mesmos movimentos. Movia-se!»
Ingmar Bergman, Lanterna Mágica
domingo, 26 de agosto de 2012
My Philosophy of Life
Just when I thought there wasn't room enough
for another thought in my head, I had this great idea -
call it a philosophy of life. If you will. Briefly,
it involved living the way philosophers live,
according to a set of principles. Ok, but whitch ones?
That was the hardest part, I admit, but I had a
kind of dark foreknowledge of what it would be like.
Everything, from eating watermelon or going to the bathroom
or just standing on a subway platform, lost in thought
for a few minutes, or worrying about rain forests,
would be affected, or more precisely, inflected
by my new attitude. I wouldn't be preachy,
or worry about children and old people, except
in the general way prescribed by our clockwork universe.
Instead I'd sort of let things be what they are
while injecting them with the serum of the new moral climate
I thought I'd stumbled into, as a stranger
accidentaly presses against a panel and bookcase slides inside
and the bookcase slides shut, as is customary on such occasions.
At once a fragrance overwhelms him - not saffron, not lavender,
but something in between. He thinks of cushions, like the one
his uncle's Boston bull terrier used to lie on watching him
quizzically, pointed ear-tips folded over. And then the great rush
is on. Not a single idea emerges from it. It's enough
to disgust you with thought. But then you remember something
William James
wrote in some book of his you never read - it was fine, it had the
fineness,
the powder of life dusted over it, by chance, of course, yet
still looking
for evidence of fingerprints. Someone had handled it
even before he formulated it, though the thought was his and
his alone.
It's fine, in summer, to visit the seashore.
There are lots of little trips to be made.
A grove of fledgling aspens welcomes the traveler. Nearby
are the public toilets where weary pilgrims have carved
their names and adresses, and perhaps messages as well,
messages to the world, as they sat
and thought about what they'd do after using the toilet
and washing their hands at the sink, prior to stepping out
into the open again. Had they been coaxed in by principles,
and were their words philosophy, or however crude a sort?
I confess I can move no farther along this train of thought -
something's blocking it. Something I'm
not big enough to see over. Or maybe I'm frankly scared.
What was the matter with how I acted before?
But maybe I can come up with a compromise - I'll let
things be what they are, sorte of. In the autumn I'll put up jellies
and preserves, against the winter cold and futility,
and that will be a human thing, and intelligent as well.
I won't be embarrassed by my friends' dumb remarks,
or even my own, though admittedly that's the hardest part,
as when you are in a crowded theater and something you say
riles the spectator in front of you, who doesn't even like the idea
of two people near him talking together can have a crack at him -
this thing works both ways, you know. You can't always
be worrying about others and keeping track of yourself
at the same time. That would be abusive, and about as much fun
as attending the wedding of two people you don't know.
Still, there's a lot of fun to be had in the gaps between ideas.
That's what they're made for! Now I want you to go out there
and enjoy yourself, and yes, enjoy your philosophy of life, too.
They don't come along every day. Look out! There's a big one...
for another thought in my head, I had this great idea -
call it a philosophy of life. If you will. Briefly,
it involved living the way philosophers live,
according to a set of principles. Ok, but whitch ones?
That was the hardest part, I admit, but I had a
kind of dark foreknowledge of what it would be like.
Everything, from eating watermelon or going to the bathroom
or just standing on a subway platform, lost in thought
for a few minutes, or worrying about rain forests,
would be affected, or more precisely, inflected
by my new attitude. I wouldn't be preachy,
or worry about children and old people, except
in the general way prescribed by our clockwork universe.
Instead I'd sort of let things be what they are
while injecting them with the serum of the new moral climate
I thought I'd stumbled into, as a stranger
accidentaly presses against a panel and bookcase slides inside
and the bookcase slides shut, as is customary on such occasions.
At once a fragrance overwhelms him - not saffron, not lavender,
but something in between. He thinks of cushions, like the one
his uncle's Boston bull terrier used to lie on watching him
quizzically, pointed ear-tips folded over. And then the great rush
is on. Not a single idea emerges from it. It's enough
to disgust you with thought. But then you remember something
William James
wrote in some book of his you never read - it was fine, it had the
fineness,
the powder of life dusted over it, by chance, of course, yet
still looking
for evidence of fingerprints. Someone had handled it
even before he formulated it, though the thought was his and
his alone.
It's fine, in summer, to visit the seashore.
There are lots of little trips to be made.
A grove of fledgling aspens welcomes the traveler. Nearby
are the public toilets where weary pilgrims have carved
their names and adresses, and perhaps messages as well,
messages to the world, as they sat
and thought about what they'd do after using the toilet
and washing their hands at the sink, prior to stepping out
into the open again. Had they been coaxed in by principles,
and were their words philosophy, or however crude a sort?
I confess I can move no farther along this train of thought -
something's blocking it. Something I'm
not big enough to see over. Or maybe I'm frankly scared.
What was the matter with how I acted before?
But maybe I can come up with a compromise - I'll let
things be what they are, sorte of. In the autumn I'll put up jellies
and preserves, against the winter cold and futility,
and that will be a human thing, and intelligent as well.
I won't be embarrassed by my friends' dumb remarks,
or even my own, though admittedly that's the hardest part,
as when you are in a crowded theater and something you say
riles the spectator in front of you, who doesn't even like the idea
of two people near him talking together can have a crack at him -
this thing works both ways, you know. You can't always
be worrying about others and keeping track of yourself
at the same time. That would be abusive, and about as much fun
as attending the wedding of two people you don't know.
Still, there's a lot of fun to be had in the gaps between ideas.
That's what they're made for! Now I want you to go out there
and enjoy yourself, and yes, enjoy your philosophy of life, too.
They don't come along every day. Look out! There's a big one...
John Ashbery
Do not stand at my grave and weep
Do not stand at my grave and weep
I am not there. I do not sleep.
I am a thousand winds that blow.
I am the diamond glints on snow.
I am the sunlight on ripened grain.
I am the gentle autumn rain.
When you awaken in the morning's hush
I am the swift uplifting rush
Of quiet birds in circled flight.
I am the soft stars that shine at night.
Do not stand at my grave and cry;
I am not there. I did not die.
I am not there. I do not sleep.
I am a thousand winds that blow.
I am the diamond glints on snow.
I am the sunlight on ripened grain.
I am the gentle autumn rain.
When you awaken in the morning's hush
I am the swift uplifting rush
Of quiet birds in circled flight.
I am the soft stars that shine at night.
Do not stand at my grave and cry;
I am not there. I did not die.
Mary Elizabeth Frye
Velhice
O
seu olhar já não fixava, vagueava. Um resquício do que ele antes fora, a
espaços, emergia no modo como, juntamente com um sorriso atrevido, procurava
mostrar presença, dizer que ainda ali estava, para durar, como, por vezes,
teimava mecanicamente em avisar. O seu atrevimento, contudo, não era genuíno
mas o resultado de uma atitude que, durante toda a vida, procurara esconder mas
que, agora, privado de muitas das suas capacidades, evidenciava numa espécie de
vitória perante o seu estado. Pura ilusão.
A
barba por ajeitar e o cabelo por cortar conferiam-lhe um ar de abandono, que
ela, a esposa, apesar dos seus próprios males, teimava em contrariar.
O
amor é um lugar difícil de compreender. Imaginamos o amor como a qualidade mais
nobre, aquela que é capaz de elevar o ser humano a uma dimensão divina. No
entanto, pelo amor, somos capazes de iludir aquilo que somos e de, assim, nos
evadirmos de nós próprios e dos nossos males. Afinal, o amor é uma fraqueza,
porque nos disponibiliza para o sofrimento transferido e corrompe aquilo que de
mais genuíno trazemos em nós.
Ouvi
falar do amor desde que nasci, mas o amor verdadeiro, aquele a que consigo
associa a imagem da justiça, nunca encontrei. Era de amor que falavam aqueles
de quem o amor se esquecia e que, numa espécie de sublimação messiânica,
procuravam explicar o vazio de um amor a que não eram capazes de ascender em
vida.
O
amor, assim entendido, assemelhava-se a uma espécie de crença e, a partir do
momento em que a crença se instalava, perante a irresolubilidade da vida,
alimentavam-se de uma imaginação que lhes sugeria a felicidade em imagens de
pessoas infelizes.
Durante
muito tempo senti um incómodo perante o amor assim entendido. Com o tempo e com
os cabelos brancos, compreendi que, ao tentar pôr em evidência este estado de
coisas, estaria a retirar a luz da esperança às pessoas que me eram mais
queridas.
Foi
então que desisti.
A
partir de um certo momento na minha vida passei a servir-me das conversas dos
outros para perceber, antes de dizer alguma coisa, aquilo que poderia
acrescentar sem desafinar.
Ideologias
«No Ocidente, em certas épocas, mas sobretudo a partir do princípio da modernidade, a consciência do mal generalizado foi mais intensa. Este fenómeno deu lugar, por um lado, à construção de sistemas destinados a repará-lo ou a promover a reforma das estruturas sociais e, por outro lado, à imaginação de tempos e lugares donde o mal desapareceria ou se neutralizaria de maneira tão eficaz que não chegaria a afectar a sociedade. Aos sistemas de reorganização social, chamaram-se ideologias; à imaginação de lugares ideais onde reinaria a perfeita harmonia, chamaram-se utopias.
O homem sempre sonhou com a superação do mal, da doença e da miséria. Sempre se esforçou por descobrir como alcançar tal objectivo: no Oriente e nas civilizações primitivas, de forma quotidiana e sem alterar as regras sociais; no Ocidente, por meio de reformas profundas procurando a raiz do mal social. A actual descrença na eficácia das soluções antes defendidas com tanto empenho e sacrifício por gerações e gerações de lutadores entusiastas resulta de se ter verificado a inoperância dos sistemas propostos com base em determinadas ideologias, fossem elas o socialismo, o comunismo, os diversos fascismos, os vários regimes conservadores e a própria democracia. Dir-se-ia que o homem ocidental confiou demasiado em sistemas políticos todos eles limitados e incapazes de resolver os males mais preocupantes da Humanidade.»
O homem sempre sonhou com a superação do mal, da doença e da miséria. Sempre se esforçou por descobrir como alcançar tal objectivo: no Oriente e nas civilizações primitivas, de forma quotidiana e sem alterar as regras sociais; no Ocidente, por meio de reformas profundas procurando a raiz do mal social. A actual descrença na eficácia das soluções antes defendidas com tanto empenho e sacrifício por gerações e gerações de lutadores entusiastas resulta de se ter verificado a inoperância dos sistemas propostos com base em determinadas ideologias, fossem elas o socialismo, o comunismo, os diversos fascismos, os vários regimes conservadores e a própria democracia. Dir-se-ia que o homem ocidental confiou demasiado em sistemas políticos todos eles limitados e incapazes de resolver os males mais preocupantes da Humanidade.»
José Mattoso, Levantar o Céu
domingo, 22 de julho de 2012
sexta-feira, 20 de julho de 2012
Camilo
«Da figura gigântea de Camilo que evoco maior, picado de bexigas, sorriso desdenhoso e olhar fino através das lunetas, restam apenas alguns ossos que vão ser transportados para o Panteão dos Jerónimos; mas a sua Obra de colosso, essa lê-se ainda toda, com lágrimas ou com risos.
É certo. Tudo o que depois se fez na literatura é gelado ao pé dos seus romances. O mesmo Eça nunca se enfurece, não berra, não sua. Sorri, céptico, com a careta em bico - caveira de monóculo a espreitar para tudo. É além disso um seco: toda a sua emoção, tudo o que nele restava de amor à humanidade o deixou pelos seus dois primeiros livros. Nos Maias há um capítulo dramático a valer, que logo se sente arrancado a ferros, feito com o desespero de quem se vê sem lágrimas já para chorar. As cartas de Fradique Mendes vêm demonstrar que a sua ironia se aguça, se afinam os seus nervos, à medida que se lhe seca a emoção, como um galho de árvores mirrado pelo estio.
Ao contrário Camilo é sempre moço. Se despreza os seus personagens, enfurece-se, bate-lhes, fá-los ridículos a valer; se os ama dá-lhes todo o seu coração e sua alma. Chora com eles, sofre com eles. Tem páginas e páginas sem valor, mas tem-nas também magníficas. Os mais pequenos recantos de Eça são finos, dão emoção, toques de luz, o encanto. Todas as páginas dos seus livros são boas. Camilo pelo seu tipo de romântico, com a vida batida a galopadas, de raptos, de amores, de rija pancadaria, é muito mais simpático que essa cegonha de monóculo, a espreitar a existência, numa perna só, para se rir. Um era actor, o outro é espectador; um é todo feito de cérebro e de nervos, o outro era todo coração; um se lhe batiam enfurecia-se, vinha para a rua com a sua viva clava e dava as última bordoadas, o outro não se enfurece nunca: tem sorrisos altivos de desprezo, ironia, um bater de bico, que se parece com risos de escárnio. Camilo gargalhava e chorava, Eça sorri e faz caretas. A filosofia do primeiro era de ocasião, moldada pelo seu sentimento e pelos seus nervos; a filosofia do segundo é uma destas coisas que irrita, monstruosa, que não sabe apaixonar-se, nem viver, que vai para todas as coisas pensando no fim e que nunca se abandona, sorrindo até de si próprio. O Camilo morreu despedaçando o crânio com um tiro de pistola, depois de uma vida de torturas: o Eça se tivesse de se suicidar - envenenar-se-ia. Um é cosmopolita: tem visto tudo, está cansado de ver, tem no estilo e nas tintas todas as cores, lama e oiro, o outro assistira a muitos dramas, a vidas despedaçadas, andara no vagalhão, com lobos e com amigos a valer, batera-se, passara por todas as coisas, vira muitas almas - e nunca saíra da Pátria. O Eça foi sempre de Paris - o Camilo da Samardã. Derrocada de montanha - árvore exótica que se cobre de flor.»
É certo. Tudo o que depois se fez na literatura é gelado ao pé dos seus romances. O mesmo Eça nunca se enfurece, não berra, não sua. Sorri, céptico, com a careta em bico - caveira de monóculo a espreitar para tudo. É além disso um seco: toda a sua emoção, tudo o que nele restava de amor à humanidade o deixou pelos seus dois primeiros livros. Nos Maias há um capítulo dramático a valer, que logo se sente arrancado a ferros, feito com o desespero de quem se vê sem lágrimas já para chorar. As cartas de Fradique Mendes vêm demonstrar que a sua ironia se aguça, se afinam os seus nervos, à medida que se lhe seca a emoção, como um galho de árvores mirrado pelo estio.
Ao contrário Camilo é sempre moço. Se despreza os seus personagens, enfurece-se, bate-lhes, fá-los ridículos a valer; se os ama dá-lhes todo o seu coração e sua alma. Chora com eles, sofre com eles. Tem páginas e páginas sem valor, mas tem-nas também magníficas. Os mais pequenos recantos de Eça são finos, dão emoção, toques de luz, o encanto. Todas as páginas dos seus livros são boas. Camilo pelo seu tipo de romântico, com a vida batida a galopadas, de raptos, de amores, de rija pancadaria, é muito mais simpático que essa cegonha de monóculo, a espreitar a existência, numa perna só, para se rir. Um era actor, o outro é espectador; um é todo feito de cérebro e de nervos, o outro era todo coração; um se lhe batiam enfurecia-se, vinha para a rua com a sua viva clava e dava as última bordoadas, o outro não se enfurece nunca: tem sorrisos altivos de desprezo, ironia, um bater de bico, que se parece com risos de escárnio. Camilo gargalhava e chorava, Eça sorri e faz caretas. A filosofia do primeiro era de ocasião, moldada pelo seu sentimento e pelos seus nervos; a filosofia do segundo é uma destas coisas que irrita, monstruosa, que não sabe apaixonar-se, nem viver, que vai para todas as coisas pensando no fim e que nunca se abandona, sorrindo até de si próprio. O Camilo morreu despedaçando o crânio com um tiro de pistola, depois de uma vida de torturas: o Eça se tivesse de se suicidar - envenenar-se-ia. Um é cosmopolita: tem visto tudo, está cansado de ver, tem no estilo e nas tintas todas as cores, lama e oiro, o outro assistira a muitos dramas, a vidas despedaçadas, andara no vagalhão, com lobos e com amigos a valer, batera-se, passara por todas as coisas, vira muitas almas - e nunca saíra da Pátria. O Eça foi sempre de Paris - o Camilo da Samardã. Derrocada de montanha - árvore exótica que se cobre de flor.»
Raúl Brandão, Sonhos
Etiquetas:
Camilo Castelo-Branco,
Eça de Queirós,
Raúl Brandão
quinta-feira, 19 de julho de 2012
X
«À medida que aumenta o poderio de uma sociedade, assim esta dá menos importância às faltas dos seus membros, porque já não lhes parecem perigosas nem subversivas; o malfeitor já não está reduzido ao estado de guerra; mais ainda: defendem-no contra esta cólera. O aplacar a cólera dos prejudicados, o localizar o caso para evitar distúrbios, e procurar equivalências para harmonizar tudo (compositio) e principalmente o considerar toda a infracção como expiável e isolar portanto o delinquente do seu delito, tais são os rasgos que caracterizam o ulterior desenvolvimento do direito penal. À medida, pois, que aumenta numa sociedade o poder e a consciência individual, vai-se suavizando o direito penal, e, pelo contrário, enquanto se manifesta uma fraqueza ou um grande perigo, reaparecem a seguir os mais rigorosos castigos. Isto é, o credor humanizou-se conforme se foi enriquecendo; como que no fim, a sua riqueza mede-se pelo número de prejuízos que pode suportar. E até se concebe uma sociedade com tal consciência do seu poderio, que se permite o luxo de deixar impunes os que a ofendem. »Que me importam a mim esses parasitas? Que vivam e que prosperem; eu sou forte bastante para me inquietar por causa deles...» A justiça, pois, que começou a dizer: «tudo pode ser pago e deve ser pago» é a mesma que, por fim, fecha os olhos e não cobra as suas dívidas e se destrói a si mesma como todas as coisas boas deste mundo. Esta autodestruição da justiça, chama-se graça e é privilégio dos mais poderosos, dos que estão para além da justiça.»
Nietzsche, A Genealogia da Moral
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